Nous sommes en mai 1832. Le Bris est un ancien général qui a connu les troubles révolutionnaires de la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècle. Il mène une retraite paisible dans la campagne picarde. Tous les jours, le même rituel : une marche d’une heure après le repas pour ne pas afficher « une bedaine satisfaite de rentier provincial ». C’est lors d’une de ses promenades hebdomadaire qu’il rencontre un ancien adjudant : Boudu. Ce dernier est venu se recueillir sur la tombe de sa sœur, violée et assassinée il y a quinze ans. Une enquête rapide, un vagabond introuvable en guise de seul suspect et l’affaire a été classée. Toutefois, pour Boudu, ce n’est pas le vagabond qui est responsable de cet acte atroce : il révèle alors toutes ses informations au général qui décide de l’aider à faire avouer le vrai responsable …
Si l’intrigue se résumait à cela, la nouvelle de Patrick Llewellyn ne serait qu’une nouvelle policière parmi tant d’autres. Mais il n’y a pas que cela à découvrir, cela passe même au second plan. C’est une nouvelle agréable à lire, facilement accessible et on plonge à nouveau dès les premières lignes dans l’histoire. A nouveau la fin nous étonne et l’auteur nous y amène doucement (même si cette fois-ci la fin m’a moins surprise que dans la nouvelle « Cure mortelle).
En résumé : prenez une bonne demi-heure, votre ordinateur et laissez-vous tenter !