Avec une empathie troublante, l’auteur du Silence des hommes, de N’oublie pas d’être heureuse, s’empare du personnage de Joséphine et nous fait partager ses passions amoureuses. On retrouvera dans ce récit l’analyse des sentiments et la profondeur qui ont fait le succès de la romancière.
Mon avis :
Ici c’est Joséphine, l’impératrice, qui se remémore l’histoire d’amour qu’elle a vécue avec Napoléon. Et encore une fois, j’ai été transportée par ma lecture.
« Enfin une lettre de toi, retenu à l’île d’Elbe. Comment est-ce possible ? Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour tu serais exilé et moi répudiée. Que de douleurs nous avons traversées pour en arriver là »
C’est par ces mots qui expliquent bien l’état actuel des relations entre Joséphine et Napoléon que le livre commence. Joséphine a été la femme de Napoléon, mais elle n’a pas su lui donner d’enfants, alors qu’elle en avait déjà eu lors d’une précédente union. Le divorce a été prononcé, sous la demande de Napoléon, et Joséphine est partie vivre à Malmaison et elle se décide à écrire tout ce qu’elle a sur le cœur à Bonaparte avant de mourir.
« Depuis que je te connais je t’adore chaque jour davantage, cela prouve bien combien la maxime de La Bruyère, l’amour vient d’un coup, est fausse. Tout dans la nature a un cours et différent degré d’accroissement. Ah ! Je t’en prie, laisse-moi voir quelques-uns de tes défauts. Sois moins belle, moins gracieuse, moins jalouse, ne pleure jamais, tes larmes m’ôtent la raison, brûlent mon sang. Crois bien qu’il n’est pas en mon pouvoir d’avoir une pensée qui ne soit pas à toi et une idée que te ne soit pas soumise ».
L’impératrice décrit aussi l’attachement de Bonaparte envers ses enfants, la bienveillance qu’il gardera toujours envers elle, les reproches qu’on pouvait lui faire sur sa vie plutôt frivole à la cour, ses infidélités, mais aussi celle de Napoléon.
Une nouvelle lecture que je vous recommande.
L’impératrice Joséphine est décédée le 29 mai 1814, il y a presque 200 ans …
J’aimerais beaucoup lire ce livre !
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C’est donc vraiment le roman de l’été, comme le dit le bandeau.
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c’était l’été dernier, mais oui !
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