De la phobie scolaire

Si vous êtes habitués au blog, vous savez déjà que j’ai écrit un roman jeunesse, Phobie, qui traite de la phobie scolaire. Il est paru en février 2017 aux éditions Le Muscadier.

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Je reçois encore des messages provenant d’ados, mais aussi de parents me posant des questions sur la phobie scolaire. Les angoisses sont palpables, certainement à cause de cette rentrée scolaire qui approche à pas de géant.

Tout d’abord, qu’on soit clair : la phobie scolaire est réelle. Elle n’est pas l’invention d’un ado (ou même parfois d’un enfant) qui n’a pas envie d’aller à l’école parce qu’il préfère rester devant sa console. Elle touche aussi des enfants désireux d’apprendre.

La phobie scolaire est un trouble. L’enfant n’est pas capable d’aller à l’école, c’est une question de capacité et non de volonté. Cette peur est incontrôlable et parfois irraisonnée. Parmi les manifestations physiques, on trouve : des tremblements, des maux de tête ou des maux de ventre, des nausées, des crises d’angoisse. Puis, peuvent s’ajouter des insomnies, des pertes d’appétit, un isolement. Dans les plus graves des cas, l’adolescent peut s’automutiler ou tenter de se suicider.

Voilà pourquoi il est important qu’on en parle.

Parce qu’il n’est pas normal que des enfants se sentent incapables d’aller à l’école.

Parce qu’il n’est pas normal de sentir son estomac se tordre de douleur à l’idée de mettre un pied dans la cour de récréation.

Parce qu’il n’est pas normal de se demander si on serait mieux dans un cimetière plutôt qu’au sein de son école.

Quelques mots sur les causes de cette phobie. On trouve évidemment le harcèlement scolaire. Mais ce n’est pas tout. Il peut s’agir aussi d’un problème familial (décès, séparation, violences…) ou tout un mélange de facteurs différents et difficiles à comprendre. Il faut aussi accepter de ne pas connaitre parfois la cause de cette phobie.

Que faire ? Les parents qui m’écrivent sont souvent paniqués, parfois même ils se sentent responsables. Pourtant, il ne faut pas culpabiliser. C’est grâce à l’écoute des parents et à leur confiance que les enfants sortiront de cette phobie scolaire (car oui, le plus souvent l’issue est positive).

Pour en avoir discuté avec des collègues enseignants, on est tous susceptibles de passer à côté du mal-être d’un élève. Certains sont vraiment de bons comédiens et cachent un maximum leur douleur.

Pas de méthode miracle donc malheureusement, comme vous vous en doutez. Mais l’écoute est, je pense, la chose la plus importante. Il faut essayer de comprendre cette phobie et ne pas hésiter à en parler à des professionnels (médecin de famille, infirmier scolaire, CPE, etc…). L’association Phobie scolaire (www.phobiescolaire.org) est aussi très à l’écoute et sera vous aiguiller.

***

Présentation de « Phobie » :

Sophia est une élève brillante. Arrivée au collège, tout change. Ses notes baissent, ses amies l’abandonnent, l’angoisse la ronge. Jusqu’à ce jour où elle ne se sentira plus capable de passer la grille de l’école.

Avec l’aide de ses parents et de ce qu’il reste de ses amies, elle finira par poser des mots sur ses maux : elle souffre de phobie scolaire.

Un roman qui démystifie, invite au partage et à l’échange, sur un sujet qui touche de nombreux ados aujourd’hui.

Le mystère du Gué Gorand, Karine et Didier Giroud Piffoz

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Amoureux fous, Loëla et Goran sont les « amants de Vérone » de l’ouest vendéen. Au-delà de la haine qui sépare leurs familles depuis des générations, une terrible malédiction, lancée quelques siècles auparavant, au moment de la peste noire, leur interdit à tout jamais d’être un jour réunis et de pouvoir s’aimer librement. À moins que leurs amis, Ervyn et Elféia, un elfe et une fée, puissent trouver le moyen de briser le maléfice…
Telle est la légende du Gué Gorand. Tel est le mystère du Gué Gorand.

Didier Giroud-Piffoz, auteur d’une quinzaine d’ouvrages, roman, essai, biographie, lettres et recueils de poésie, poursuit simultanément un travail d’écriture et un engagement humanitaire en Inde, dans le cadre de l’association Regards et Alliance, qu’il a créée en 1987, avec son épouse Maeva.

Karine Giroud-Piffoz, sa fille, passionnée de littérature, après ses études de lettres modernes, partage son temps entre l’écriture et diverses activités liées à l’enfance. Karine est l’auteur, notamment, de deux romans, La lumière de l’Isalie et Chroniques d’un monde oublié.

Mon avis :

J’aime beaucoup les contes, c’est certainement pour cette raison que j’ai décidé de lire ce livre à peine reçu.

L’histoire se lit facilement, l’écriture est fluide et agréable. L’histoire d’amour impossible nous rappelle évidemment Roméo et Juliette avec ces deux familles que rien ne semble pouvoir réconcilier (vous me pardonnerez de prendre l’exemple le plus connu).

Mais ici, il est aussi question de magie : le cours d’eau qui sépare les deux familles est ensorcelé, nul ne peut le traverser sans mourir. Heureusement, des créatures magiques sont là pour prodiguer les soins aux arbres touchés par la malédiction.

Parmi ces créatures magiques se trouvent un elfe et une fée, Ervyn et Elféia. Depuis de longues années ils assistent à la rencontre d’un petit garçon, Gorant et d’une petite fille, Loëla, de chaque côté du cours d’eau, deux enfants qui accompagnent leur mère pour laver le linge. Ils les voient devenir un jeune homme et jeune femme et, surtout, voient naitre leur amour. Alors quand les deux amoureux ont l’idée de traverser le cours d’eau, les petites créatures vont chercher à les aider.

Si plus haut j’ai parlé d’amour impossible en littérature, on retrouve aussi le thème des métamorphoses, cher à Ovide. En effet les pères, contre l’amour de leurs enfants, sont punis  en étant transformés en arbre.

Une belle histoire, joliment racontée, à découvrir !

 

Retrouvez Le mystère du Gué Gorand sur le site de l’édition de l’Onde.

Ripley’s, l’encyclopédie de l’incroyable 2017

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Encore une idée cadeau ! ça tombe bien, nous sommes au mois décembre 🙂

Voici le cadeau à découvrir et à lire, seul ou en famille, pour passer un bon moment de détente. L’encyclopédie est divisée en plusieurs parties :

  1. Incroyable
  2. Monde
  3. Animaux
  4. Sports
  5. Corps
  6. Culture pop
  7. Transports
  8. Exploits
  9. Art
  10. Miam !
  11. Fou fou fou

Les histoires sont garanties 100% vraies, sans exagération et les photos sans trucage. Pourtant, on pourrait le croire tant certaines histoires sont bluffantes (certaines drôles, d’autres flippantes !).

Allez, rien que pour vous, quelques anecdotes que j’ai aimées :

  • Un jumper russe, Stanislas Aksenov a sauté d’une falaise de 400 mètres de haut près de Berne, en Suisse, et s’est posé sur le sol avec un parachute attaché à des piercings métalliques fixés dans la chair de son dos. (image  à voir, page 173)
  • Les deux occupants d’un véhicule qui circulait à 105 km/h sur une autoroute fréquentée au nord de Boston l’ont échappé belle quand une hache s’est envolée du camion qui les précédait et a détruit leur pare-brise pour se planter dans le tableau de bord. (page 145).
  • 1 achat = 1 chat. La banque russe Sherbank fournit gratuitement un chat pour chaque achat immobilier. On peut choisir entre 10 races, mais on ne garde l’animal que deux heures au plus : juste le temps pour le char d’entrer en premier dans la maison, une tradition qui porterait chance (page 82).
  • Bière zombie : La Dock Street Brewing Company de Philadelphia en Pennsylvanie propose une bière dite de « zombie » brassée avec de la véritable cervelle fumée de chèvre. Selon le brasseur ‘il ne faut pas s’étonner si la mousse est vite avalée’ ! (page 210).

Il y en a pour tous les goûts : de la simple information cocasse à l’événement plus trash (je ne vous parlerai pas du voleur de peau humaine ni de l’homme qui a créé des trous géants dans ses joues, permettant de voir ses dents). Le livre a un beau succès ici, et je sais qu’il y en aura sous les sapins 🙂

Découvrez un extrait en vous rendant sur le site des éditions Leduc !

Les animaux fantastiques et les fantastiques cadeaux !

Vous avez déjà tous entendu parler du film Les animaux fantastiques, je sais aussi que nous sommes nombreux à nous être rendus dans les salles obscurs dès la mi-novembre (date de sortie du film) pour le visionner.

Exit Harry Potter et ses lunettes rondes, Les animaux fantastiques (premier film écrit par J.K. Rowling) nous amène des années en arrière (1926) et a pour héros un magizoologiste nommé Norbert Dragonneau.

En attendant le texte du scénario original du film par J.K Rowling, prévu au printemps 2017, Gallimard Jeunesse s’est associé au film pour vous proposer onze magnifiques livres en rapport avec ce nouvel univers. Une très bonne idée pour les cadeaux de Noël, non ?

Je vous en présente quelques-uns :

Le carnet magique !

C’est l’album de voyage de Norbert Dragonneau. On parcourt ainsi les rues de New-York dans les années vingt et y découvrons tout un tas de créatures qui sont classifiées. Des fac-similé en trois dimensions sont à détacher et à plier : l’idéal pour se plonger dans le décor !

La magie du cinéma

102 pages qui nous offrent une présentation complète et très agréable sur l’univers du film Les Animaux fantastiques, mais aussi sur celui d’Harry Potter ! Secrets de tournage, informations sur les acteurs, les décors, avec une nouvelle fois la possibilité de manipuler des fac-similé en trois dimensions ! En ce qui me concerne, j’ai été ravie de feuilleter mon premier Chicaneur 😀

Le Niffleur !

Parmi ces magnifiques livres (oui, ils me font craquer 🙂 ), on trouve un kit collector du Niffleur, cette petite créature noire au museau allongé qui creuse dans le sol, capable de récupérer des trésors. Ce livre dévoile toutes les étapes qui ont donné vie au Niffleur, mais aussi des informations sur la valise magique par exemple, celle qui contient toutes les créatures fantastiques ou sur des personnages (Jacob Kowalski, Tina Goldstein ou encore Quennie Goldstein).

Et surtout à la fin le mode d’emploi pour fabriquer et personnaliser notre propre Niffleur ! La maquette est jointe, évidemment. Il faudra de votre côté vous munir d’un pinceau et de peinture pour lui donner quelques couleurs. Je n’ai pas encore fait la mienne, j’attends les fêtes et vous montrerai !

Enfin, une gamme de papeterie qualitative a aussi été lancée pour l’occasion. Quatre carnets sont proposés dont le « Stupefix » ou encore le « Oubliettes ».

De quoi régaler les fans pour Noël !

Dire, ne pas dire, volume 3

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Présentation :

Dit-on se revendiquer ou se réclamer d’une longue tradition ? Se départit-on de son calme ou s’en départ-on ? Il est de nature protectrice ou protecteur ? Enjoindre quelqu’un ou à quelqu’un ? Comment féminiser les noms de métier ? Comment accorder les adjectifs de couleur ? Que faire de ces tics de langage qui nous ont envahis : positiver, de manière à ce que, rapport à, poser problème ? Et les anglicismes : switcher, hot spot, biopic, matcher, par quoi les remplacer ?
À toutes ces interrogations, les académiciens et les linguistes du Quai Conti apportent des réponses claires et passionnantes. Plus de 150 emplois fautifs, abus de sens, néologismes ou anglicismes sont ici exposés et commentés à travers des cas concrets et quotidiens.
Un précieux ouvrage, un vif hommage à l’intelligence et aux subtilités de la langue française.

Mon avis :

 

Voici le troisième volume de la série « Dire, ne pas dire », qui revient aux éditions Philippe Rey.

La langue française est souvent malmenée (vous allez me dire qu’elle le cherche, à être si compliquée) et, si vous me connaissez déjà, vous savez que j’aime beaucoup cette petite série qui nous rappelle à l’ordre sur l’emploi de certains mots ou expressions, mais aussi sur des accords ou qui nous donne seulement quelques conseils. Une explication est à chaque fois fournie, avec parfois des exemples de ce qu’on dit et de ce qu’on ne dit pas.

Quelques exemples :

On ne dit pas « Du matériel high tech » mais « du matériel de haute technologie »

On ne dit pas « En regard de la loi, tous les hommes sont égaux » mais « Au regard de la loi… « , l’expression « au regard de » signifiant « compte tenu de » alors qu’ « En regard de » veut dire « en vis-à-vis de », « en face de ».

J’avoue que je consulte régulièrement les deux précédents volumes, j’en ferai autant avec celui-là !

Une série qui devrait trouver sa place entre les encyclopédies et les dictionnaires !

 

Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodileuh …

…  sur le bord du Nil, ils sont partis n’en parlons plus ! (Oui, oui, je plaide coupable : je suis une maman. Et non, je ne m’excuserai pas si vous avez cette chanson en tête tout la journée !).

Je joue peu au concours en général. Pourtant,  quand j’ai vu sur facebook qu’un livre à propos du harcèlement scolaire était en jeu sur la page des auteurs Audrey et Natacha Ajasse, je n’ai pas hésité. Et j’ai eu raison, car j’ai gagné !

A vrai dire, je n’ai pas gagné un livre, mais une croc-box, soit le livre mais avec un tas d’autres petits cadeaux. Je vous les présente :

 

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– Le livre, évidemment ! Et un sac aux couleurs du livre.

– Des baguettes et un petit livre sur les sushis

– Une carte avec une jolie citation « Les erreurs sont les portes de la découverte », un marque-page.

– Un porte-clef crocodile !

– Du thé

– Des bonbons, dont un paquet de « crocodiles », si, si, à droite sur la photo. A l’origine il était centré, mais une petite main a tenté de chiper le paquet pendant que je prenais la photo.

Tout a un rapport avec le livre… Si, pour certains j’ai compris, pour d’autres, je trouverais certainement la réponse en le lisant ! Et vous, si vous voulez le retrouver, c’est là !

Et, pour les plus curieux, la quatrième de couverture :

C’est l’été, la classe de Première L du lycée Jean Cocteau de Kenmare, petite ville bretonne, part en voyage scolaire à La Rochelle.

En apparence, c’est le paradis : trois semaines dans une auberge de jeunesse, ensemble, loin des parents. Pourtant, une ombre plane sur le séjour : Marie-Odile, le bouc émissaire de la classe, est aussi de la partie.
Et un événement inattendu risque bien de faire voler en éclats le fragile équilibre…

Un roman à plusieurs voix où chaque personnage donne sa version de l’histoire au fil du récit.

 

 

J’ai participé au Mazarine Book Day

Le Mazarine Book Day, c’était samedi, à l’Alcazar.

Le but ? Présenter le pitch d’un de vos manuscrits, devant deux personnes, à tour de rôle : une blogueuse, et une éditrice de la maison d’édition Fayard. Et il faut faire vite, car on a que cinq minutes pour plaire … ou pas.

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J’ai eu la chance de passer dans les premiers, avec mon petit numéro 12. Sortie du TGV et du métro depuis à peine une heure, la pizza fraîchement ingurgitée, voilà que je me suis retrouvée à l’Alcazar, en excellente compagnie (merci à ma jolie Anne Véronique de m’y avoir accompagnée !).

Si au début j’étais un peu perdue, très rapidement on est venu vers moi me dire comment les choses allaient se dérouler (en même temps, j’étais arrivée un peu en avance, avec les copines).

Il était à peine 13h45 que je me trouvais déjà face à une éditrice. Je lui ai présenté mon pitch, mais franchement, je n’étais pas sûre de moi, pas trop en confiance non plus. Le sablier a été mon pire ennemi, il me narguait en faisant couler ses petits grains de sable bien trop rapidement. Bref, je me suis embrouillée, je ne suis pas certaine que mon interlocutrice ait aimé ce que j’ai raconté, j’en suis sortie un peu dépitée, avec l’idée que si j’étais passée plus tard, j’aurais peut-être réussi à mieux gérer en regardant les autres passer avant moi (on se console comme on peut – mais en même temps, j’aurais attendu longtemps, et n’aurais pu rencontrer autant de monde à Livre Paris)

Puis, un peu paumée après les cinq minutes avec l’éditrice (je vais où ? A gauche ? A droite ? Et ma copine, Ghaan Ima, elle est où ??), je croise une très gentille dame brune (celle qui répartissait les participants au sein des différents jurys), qui me ramène vers le droit chemin, et cinq minutes après, j’étais face à la blogueuse (celle aux collants d’enfer, si jamais vous avez vu des photos !). Là, ça s’est mieux passé, j’étais plus détendue, face à une blogueuse que je connais via internet, et grâce à son grand sourire bienveillant et plein de chaleur.

Soulagement.  Je n’étais pas ravie de moi, mais, je l’avais fait, je ne pourrai pas regretter quoi que ce soit.

Au milieu de toute l’agitation, des serveurs venaient nous proposer régulièrement quelque chose à boire, et des petites pâtisseries (j’ai cédé à l’appel du macaron !). J’ai rencontré des membres adorables de l’équipe Fayard (je pense à David, cet homme qui courait partout,  et qui répondait avec bienveillance et gentillesse à la moindre de mes questions, et à une autre femme dont j’ai oublié le prénom, une attachée de presse brune aux cheveux courts, avec des lunettes, adorable aussi).

Puis, cerise sur le gâteau : j’ai rencontré Julie de Lestrange, cette auteure qui vient de sortir son premier livre aux éditions Mazarine, que j’ai pu me faire dédicacer (bon, je l’ai un peu aidée pour trouver quoi écrire sur la dédicace, l’émotion des premières signatures je pense !).

Un bilan donc très positif. Une équipe ( que ce soit du côté des éditeurs, des auteurs ou des blogueuses) très sympathique, ouverte, bienveillante et rassurante. Une ambiance douce, agréable. E si je ne me fais aucune illusion sur la suite, je ne laisserai pas pour autant tomber mon roman : je continuerai de le travailler, jusqu’à ce qu’il soit terminé.

N’hésitez pas à aller jeter quelques coups d’oeil sur leur compte Instagram pour les photos (vous y verrez les collants de Leiloona ! ) ou à retrouver l’avis de Stéphie, l’une des blogueuses présente dans le jury.

 

 

 

Comme un dernier goût de Noël …

Pendant les fêtes, je me suis amusée à jouer à quelques concours …  et je ne le regrette absolument pas ! Quel plaisir de découvrir en rentrant chez soi quelques cadeaux qui nous attendent patiemment ….

Le premier concours, c’est celui d’Anne Sophie, du blog Mes Lectures page après page. J’ai gagné le premier lot, soit un colis contenant livres et surprises … et les surprises, comme vous j’imagine, j’aime ça ! Avant d’expédier son colis, elle a pris soin de m’envoyer un petit questionnaire pour être sûre de ne pas se tromper … et, en effet, tout est PAR-FAIT !

 

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Sur chaque petit cadeau, soigneusement emballé, un petit mot grâce auquel j’essayais d’imaginer ce qu’il contenait. Et, après quelques minutes d’arrachage minutieux, voici l’ensemble !

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Des livres que j’ai déjà envie de dévorer, un livre pour ma fille, des marques-pages, un crayon, un joli carnet et une boite de chocolats (que j’adore !). Bref, je suis vraiment gâtée ! Encore merci, Anne Sophie !

Sans compter qu’un autre cadeau m’attendait aussi, bien chaudement, dans sa grande enveloppe :

 

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J’ai gagné ce livre grâce aux instants gagnants (pourtant, je n’ai essayé que deux fois). Je ne connais ni le livre, ni la série : une découverte ! Merci aux éditions Harlequin !

 

 

Wonder Mum en a ras la cape, Serena Guiliano Laktaf

Présentation :

Si tu es une mère imparfaite, allaitante ou pas, que tu portes en poussette, en écharpe ou à dos de chameau, que tu cuisines pour tes enfants ou que tu ne jures que par les petits pots, que tu aies aimé être enceinte ou détesté le ventre rond, si tu as envie de faire du mal à Dora, que parfois tu te sens dépassée, que tu as un peu d’humour et beaucoup de second degré ce livre devrait te parler ! Tu es un papa ? il se peut qu’il t’intéresse aussi, et quant à toi, personne sans enfant, être chanceux de ton état, cet ouvrage te décidera peut-être à sauter le pas… OU PAS !


Mon avis :

Je n’avais jamais entendu parler de Serena Guiliano Laktaf, blogueuse pourtant assez connue il semblerait, mais je suis ravie de la découvrir via ce livre.

Elle nous parle de sa vie de maman (mais aussi d’amie, de femme …) avec beaucoup de justesse, d’humour et de dérision. On se retrouve vraiment dans certaines scènes (enfin, pas encore toutes pour moi, étant une toute récente maman), mais on imagine bien les autres …. C’est un livre qu’il faut prendre avec humour, ce ne sont pas les plus beaux moments de la maternité – sinon elle n’en n’aurait pas « ras la cape » (ni même de la grossesse) qui sont présentés, bien qu’il y ait des  moments de douceur et d’émotions (je vous laisse aller lire la page 91 « premiers jours du reste de ma vie » qui m’a donné les larmes aux yeux … un restant d’hormones peut-être ? ) – non, ce sont plutôt ces petits moments où tu es agacée, fatiguée, énervée, mais où tu dois continuer à gérer. Des anecdotes qui nous font toutefois relativiser: ouf, ça se passe aussi comme ça ailleurs, on n’est pas seule ! De quoi décomplexer. Pour autant, ce n’est pas un livre réservé aux mamans ou futures mamans : tout d’abord parce que les anecdotes sont racontées d’une façon tellement cocasse qu’elles peuvent faire rire tout le monde, mais aussi parce qu’on peut facilement y retrouver le comportement d’une soeur, d’une voisine, d’un ami etc …

En résumé, un livre drôle mais aussi parfois émouvant qui nous parle vraiment en tant que (jeune) maman ! Et pour celles qui hésiteraient à se lancer dans l’aventure de la maternité, il y a même un petit test à la fin du livre … (bon, je crois qu’on doit être nombreuse à être recalée, enfin, j’espère … parce que sinon, je vais vraiment me sentir seule, là ! )

Et pour finir, un extrait avec ce qui me correspond en ce moment le mieux (et qui m’a vraiment fait rire), la « mère Ninja » :

« Lorsque tu deviens mère, faire dormir ton enfant devient ta préoccupation première (…). Pour cela, nous autres utérus sur pattes, nous développons des techniques dignes des plus grands ninjas. Une sorte d’instinct de survie de ouf qui nous fait faire des choses totalement improbables dans le seul but de ne pas réveiller cet enfant qui dort, et gratter ainsi quelques instants de calme et de volupté.

Il y a celles qui restent au lit, même réveillées, pour profiter de chaque seconde, elles resteront là sans bouger d’un cheveu, et cela même si l’envie de faire pipi se fait trop pressante. Elles préfèrent voir leur vessie éclater plutôt que de risquer de réveiller la terreur en se levant.

Il y a celles qui bravent le parquet qui grince à base de pas dignes d’un ballet, on dirait des entrechats, mais moches les entrechats. Elles ne marchent pas, elles flottent, leurs pas sont disproportionnés, le visage est grimaçant, une vraie souffrance.

Si cette étape est franchie avec succès il est temps d’uriner, ça aussi on sait faire en silence. On met du PQ au fond de la cuvette. Mais la règle d’or c’est de ne surtout pas tirer la chasse malheureuse ! Jamais ! Erreur de débutante. Il faut choisir ma grande : tu préfères que tes toilettes puent les chiottes d’autoroute et boire ton café dans le calme ou alors tu veux tout gâcher au nom de l’hygiène hein ? Bon, on est d’accord »

La suite est tout aussi drôle et me correspond aussi (comme arrêter le micro-ondes à 00:01 pour éviter qu’il fasse BIP BIP).

Ce livre est publié aux éditions Baudelaire, dans la collection L’étincelle ! Retrouvez sa page facebook et son site !