Présentation :
S’il fallait décrire Juliette en un seul mot, transparente serait sans nul doute le bon. Oui, c’est ça, transparente. Depuis qu’elle est toute petite Juliette a toujours fait ce que l’on attendait d’elle. Pour ne pas déplaire, pour ne pas décevoir. Mettant de côté ses rêves et celle qu’elle est vraiment. Résultat, à 30 ans, elle mène une vie sans relief et ennuyeuse au possible. Une vie dans laquelle choisir entre lasagne et sushi est un événement. Pourtant, elle se sent de plus en plus à l’étroit dans cette vie, dans cette peau. Elle a envie de crier qu’elle n’est pas cette fille sans personnalité. Elle a envie d’aborder celui qu’elle croise tous les jours dans son immeuble. Pour lui dire qu’il lui plait. Et par dessus tout, elle a envie d’enfin réaliser son rêve, celui de devenir écrivain. Il n’est jamais trop tard pour devenir soi. C’est ce que va découvrir Juliette au détour d’un merci, un merci de trop. Même si elle est loin d’imaginer ce qui va en découler !
Mon avis :
Voici un livre que j’avais hâte de lire. Le nom de Carène Ponte vous dit peut-être déjà quelque chose : auteure du blog Des mots et moi, lauréate de différents concours dont le prix Ecrire au féminin (encore lui !) ou un concours sur Librinova.
Juliette est une fille gentille, trop gentille. Elle mène une vie tout ce qu’il y a de plus banal, cherchant à se conformer au maximum à ce qu’on veut qu’elle soit, sans faire de vague. Jusqu’à ce qu’elle craque au boulot : elle démissionne et se donne pour mission de réussir à écrire un livre en trois mois. Mais, la vie réserve des surprises et certaines rencontres (passées ou à venir) vont bouleverser son existence trop lisse.
J’ai lu ce livre en deux jours. L’histoire est fraîche, plaisante, très agréable à lire. Je connaissais déjà la plume de l’auteure car je la suis depuis quelques année maintenant, et je suis ravie de voir que son style écriture s’affirme.
Les rebondissements sont nombreux, les coïncidences crédibles. On suit avec plaisir le parcours de l’héroïne, cette femme ordinaire, qui nous ressemble.
Un premier roman très sympathique, drôle, qui arrive à point nommé pour l’été !