Là où tu iras, Le Muscadier, 2021
Kim et Théo s’apprêtent à sauter dans le vide. Ils veulent rester ensemble, unis même dans la mort. Mais, une fois le décompte terminé, l’un saute, l’autre non. « Là où tu iras, j’irai. » Quand Théo rencontre Kim, il est aussitôt attiré par ce mystérieux lycéen qui vient d’emménager dans son village. Grâce à Kim, Théo, un peu paumé, se sent valorisé. Il devient quelqu’un. Mais, de fil en aiguille, l’histoire d’amitié se transforme en histoire d’amour, de plus en plus exclusive. Jusqu’à ce saut dans le vide. Entre passé et présent, ce roman retrace l’histoire d’un amour toxique.
Un roman salué par la critique, notamment Opalivres :
« Un roman sombre d’une grande intensité !
Fanny Vandermeersch connaît bien les adolescents et livre là l’histoire- terrible- d’un amour destructeur.
Elle dépeint avec des chapitres incisifs, des phrases courtes qui percutent, l’histoire d’une rencontre toxique entre deux adolescents, l’attirance, la prise de pouvoir totale de l’un et la dépendance de l’autre mais aussi le sentiment de vibrer, d’exister enfin pour l’autre, uniquement pour lui… jusqu’au geste ultime…
Un roman coup de poing de cette collection « Rester vivant » qui a pour ambition de parler du vécu des adolescents dans le monde d’aujourd’hui sans occulter aucune de leur part d’ombre.
C’est très fort ! »
Dysfférent, Le Muscadier, fin 2018.
La quatrième de couverture :
Quelle étrange idée d appeler un enfant Charlemagne ! Sans cet étrange prénom, Charly en est sûr, il serait un enfant comme les autres… à quelques adjectifs près. On le dit en effet trop distrait, dissipé, dispersé, voire discourtois, au grand dam des adultes qui l’entourent. Et cela lui vaut souvent les moqueries de ses camarades. Charlemagne est dyslexique, dysorthographique et dyspraxique. Mais qui a dit que les enfants multi-dys étaient bons à rien ? Tout le monde a un talent qui ne demande qu’à être révélé. C’est peut-être une chance d’être différent ! À partir de 11 ans.
Voici mon troisième roman jeunesse, publié comme le premier aux éditions Le Muscadier. La police utilisée est Open-Dyslexic, afin de faciliter la lecture.
Dans ce texte, j’ai voulu mettre en avant un enfant multi-dys, qui perd confiance en lui à cause de ses troubles. On attend souvent des élèves se dénigrer, alors que souffrir d’une dyslexie ou d’une dysgraphie n’est pas synonyme « d’être nul » ! En témoignent les personnes célèbres qui ont plutôt bien réussi (Steven Spielberg, Winston Churchill, Léonard de Vinci, Jules Verne et même Louis Pasteur !). Plus près de chez nous, ça peut être un boulanger, un mécanicien, ou même un kiné !
EXTRAIT
Il m’arrive d’être nostalgique de l’école primaire. J’étais comme les autres… enfin, c’est ainsi que je me sentais. On jouait tous ensemble, j’avais les mêmes activités que ceux de ma classe, même si j’avais parfois du mal à comprendre, ce qui exaspérait Madame Chamy, ma professeur en CM1 et en CM2 ! Je me suis arraché les cheveux sur les tables de multiplication. Impossible de les retenir. J’y ai pourtant passé des heures. Les triangles ? Ils m’agressaient avec leurs trois côtés et leurs angles pointus. Les opérations ? Une horreur ! Quand on me demandait de trouver à quelle heure le train A rejoignait le train B, j’avais oublié l’horaire du premier en lisant celui du second. « Avec toi, on risque l’accident ferroviaire » vociférait toujours Madame Chamy. Au début, je n’avais pas compris, et je suis sûr que les autres non plus, même s’ils riaient. Comprendre que la maîtresse se moquait de moi était suffisant pour provoquer leur hilarité. Ce n’est que le jour où Clément a ouvert le dictionnaire à la page 354, celle avec les mots en « f » (comme ferroviaire), que j’ai enfin saisi.
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
« Ce récit positif ouvre des pistes diverses : l’écoute de son enfant bien sûr afin de bien cerner ses spécificités, mais aussi la mise en place d’aides avec des stratégies adaptées et la possibilité de constituer un dossier afin de bénéficier d’une aide de vie à l’école. » M. Utésa, Nouveautés Jeunesses
« Je vous recommande ce livre et bien plus largement cette auteure. Elle sait toucher là où les émotions se réveillent, son style est envoûtant, tant pour les enfants que pour les adultes. le cocktail fonctionne au top et bien sûr ce livre, sur un sujet aussi fort est une perle. C’est une bouffée d’humanisme, un effluve d’humanité. » L’instant des lecteurs.
« Ce récit positif ouvre des pistes diverses : l’écoute de son enfant bien sûr afin de bien cerner ses spécificités, mais aussi la mise en place d’aides avec des stratégies adaptées et la possibilité de constituer un dossier afin de bénéficier d’une aide de vie à l’école. » Orbe (Babelio)
Phobie est mon premier roman jeunesse, publié au Muscadier, dans la collection « Rester vivant », dirigée par Christophe Léon. Il est né le 21 février 2017, pèse quelques grammes pour 96 pages. Vous pouvez le commander chez votre libraire préféré ou sur les sites de vente en ligne.
Le thème ? La phobie scolaire.

On en parle dans la presse :


A la radio : Delta FM « Fanny Vandermeersch, habitante d’Eperlecques et professeur de français au collège Albert Camus de Lumbres, publie un premier roman. Inspiré de plusieurs histoires vraies, il parle de la phobie scolaire. Un phénomène encore méconnu mais qui touche de plus en plus d’élèves, tétanisés à l’idée d’aller en classe, soit à cause d’événements scolaires, soit suite à des problèmes personnels. »
Sur internet :
- Au féminin « Sélectionnée par le prix E-crire aufeminin, Fanny Vandermeersch signe un premier roman très réussi pour la jeunesse sur la phobie scolaire, Phobie.
- Nouveautés littérature jeunesse « Un roman court, juste et réaliste. On suite pas à pas la jeune fille dans cet engrenage. L’écriture sous forme de journal personnel renforce l’impression de véracité. Le lecteur partage ainsi avec l’adolescente son désarroi. »
- Chez Alexandra le Dauphin
Sur les blogs :
- Lirado » Les mots de Sophia sonnent justes et son regard d’enfant sur les événements nous permet de vraiment nous mettre à sa place. Un roman qui est donc très efficace pour parler de la phobie scolaire. »
- Dans la bibliothèque de Noukette « Avec ce premier roman, les éditions du Muscadier enrichisse leur catalogue avec un titre qui risque fort de devenir un incontournable. Un roman pour libérer la parole et mettre des mots. Un roman précieux qui aidera autant l’entourage de l’adolescent concerné que l’adolescent lui-même. »
- Ludo, chez Brickabook » Un roman qui invite à la discussion avec nos jeunes, à la réflexion pour nous adultes et qui plus est adultes enseignants ou représentants du système scolaire, un roman intelligent que l’on devrait trouver dans tous les CDI de collège!
- Chez Jérôme du blog D’un berge à l’autre : « Tout sonne juste dans ce texte, des réactions de Sophia à celles, pas franchement à la hauteur mais tellement réalistes, de ses parents. A lire et à faire lire, pour comprendre et discuter, pour ne plus laisser tant d’enfants en souffrance. »
- Chez Canel : « A faire lire aux adolescents, également, qui peuvent y trouver un écho avec certaines de leurs difficultés, et bien sûr pour leur montrer les dégâts du harcèlement ou même seulement de l’indifférence. »
- Mes madeleines : » Un roman juste indispensable qui pose avec rigueur les bases d’une éducation bienveillante … «
- Chez Viou : » Un roman qui je pense doit être lu par le plus grand nombre d’adolescents et aussi par leurs parents pour leur permettre de mettre des mots sur quelque chose qui souvent les dépasse et leur permettre d’en parler.
- Les lectures du Hibou : » Loin de tout pathos, l’auteur montre que par le dialogue, l’écoute, des conditions propices pour redonner à l’élève sa confiance en soi, la phobie scolaire n’est pas une fatalité. Elle est bien plus fréquente qu’on l’imagine.Un roman jeunesse à lire et à commenter en famille. »
Merci à tous !
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