Tu comprendras quand tu seras plus grande, Virginie Grimaldi

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Présentation :

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent : les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
« Un humour décapant, des personnages attachants et une profonde humanité.
En le refermant, on n’a qu’une envie : se délecter des petits bonheurs qu’offre la vie. »

Mon avis :

Julia a quitté Paris pour rejoindre Biarritz, suite à une succession d’événements plus ou moins tragiques. Psychologue, elle a trouvé un poste au sein d’une maison de retraite, Les Tamaris. Une idée étrange pour quelqu’un qui n’aime pas côtoyer les personnes âgées ! On se demande ce qu’elle fait là, et elle aussi.

Petit à petit on découvre comme Julia la structure, le personnel et les résidents. Julia finit par se rendre compte que ce n’est pas si mortel que ça de vivre avec des personnes âgées ! Entre personnages attendrissants, loufoques ou drôles, le lecteur trouve son compte (j’ai une préférence pour Léon, le grognon !).

J’avais beaucoup aimé le premier livre de Virginie Grimaldi, Le premier jour du reste de ma vie, et j’étais impatiente de découvrir son nouveau roman.

En découvrant le thème, j’ai été un peu déçue : un roman qui se déroule dans le monde clos d’une maison de retraite, ce n’est vraiment pas ce qui me semble intéressant. J’ai donc ouvert le livre avec la crainte de ne pas l’aimer. Puis, je suis tombée sur une référence à Game of Thrones. Quel rapport avec le livre ? Aucun. Mais j’adore la série, c’était donc pour moi un signe ! Alors, j’ai poursuivi ma lecture. Une page, mouais. Deux pages, mouais. Dix pages, hum. Vingt pages, ha ! Trente pages, miam ! J’étais conquise.

Le point fort de l’auteure, c’est son style d’écriture. Elle est drôle, même quand il s’agit d’aborder des sujets graves ou difficiles, le rythme dynamique nous épargne la moindre seconde d’ennui. L’intrigue est bien ficelée. Le tout donne un livre d’une grande qualité.

A découvrir !

 

 

 

Juste avant le bonheur, Agnès Ledig

Juste avant le bonheur

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Ému par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
Agnès Ledig, auteur de Marie d’en haut, Coup de cœur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle, possède un talent singulier : celui de mêler aux épisodes les plus dramatiques de l’existence optimisme, humour et tendresse. Dans ce roman où l’émotion est présente à chaque page, elle nous fait passer avec une énergie communicative des larmes au rire, elle nous réconcilie avec la vie.
Juste avant le bonheur fait partie de ces (trop) rares livres qu’on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu’ils font du bien !

Mon avis :

Je pensais avoir déjà écrit un article sur ce livre, mais étonnement, non. Pourtant, Juste avant le bonheur est une petite pépite, un de ces livres qu’on lit et qu’on ne parvient pas à oublier.

Alors oui, l’histoire n’est pas une nouveauté, mais Agnès Ledig sait manier l’écriture pour faire surgir les émotions. C’est une histoire qui aurait pu être banale, mais qui devient ici belle, touchante, vibrante. Ce n’est pas un livre joyeux, beaucoup de passages sont, je trouve, difficiles mais ils sont racontés tout en finesse, sans insistance malsaine. Il y a beaucoup de pudeur. J’ai été touchée par les quatre personnages (Paul, l’homme quinquagénaire qui invite Julie et son fils Lulu à la mer, mais aussi le fils de Paul, Jérôme) , par leurs histoires, par leurs forces.

Merci à Stephie qui m’a donné envie de découvrir cette auteure, et vous, qu’attendez-vous ?

Adultère, Paulo Coelho

Présentation :

« Une vie sans amour vaut-elle la peine d’être vécue ? »
Linda a 31 ans et, aux yeux de tous, une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste et habite dans une magnifique propriété à Genève. Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d’être heureuse quand, en vérité, elle ne ressent rien d’autre qu’un sentiment grandissant d’apathie et d’indifférence.
Jusqu’au jour où elle retrouve un ancien petit ami. Jacob est un homme politique de premier plan et, lors d’une interview, il éveille en elle un sentiment oublié depuis longtemps : la passion.
Elle fera tout pour conquérir cet amour impossible et devra aller au plus profond d’elle-même pour enfin trouver le bonheur.

Mon avis :

J’ai été très intriguée au début par ce livre, que ce soit le titre ou la quatrième de couverture. J’ai rapidement voulu le découvrir. Linda mène une petite vie parfaite en apparence : elle a un mari qui l’aime, des enfants, un travail grâce auquel elle peut s’épanouir, ils ne manquent de rien. Et pourtant, ce n’est pas ce qu’elle ressent. Quelque part, au fond d’elle, elle se rend compte qu’il lui manque quelque chose et cette sensation de manque ne cesse de grandir. Alors qu’elle discute avec une de ses amies, un mot fait son apparition : la dépression. Mais comment ? Et pourquoi elle ? Quand elle retrouve Jacob, un homme politique important, elle se rend compte que ce qui lui manque, c’est la passion. Tout est bien trop lisse dans sa vie.

J’ai beaucoup aimé lire la première moitié de ce livre, puis, mon engouement s’est affaibli, j’ai commencé à m’ennuyer et à reprendre le livre sans motivation. Les réflexions de Linda avancent peu, j’ai l’impression que malgré les pages que je tournais, rien n’avançait réellement. En même temps, c’est cohérent avec l’histoire : se rendre compte que tout à coup, dans sa vie, quelque chose ne tourne pas rond, que quelque chose nous échappe, sentir qu’on doit se reprendre en main et choisir quelle direction suivre, ce n’est pas vraiment une réflexion qui dure cinq minutes. Mais il n’y a pas de rythme, rien pour relancer l’histoire, rien qui donne vraiment envie de la poursuivre. Quant à la fin, elle est fidèle à celle qu’on imagine de cet auteur.

Je pense que ce livre va plaire aux inconditionnel(le)s de l’auteur, on retrouve vraiment sa plume, les pointes philosophiques voire métaphysiques, son goût pour la réflexion. Il devrait plaire aussi aux femmes qui se trouvent dans la position de Linda, et je pense qu’elles ne doivent pas être si rares que ça. Peut-être l’aurais-je plus apprécié si j’avais quelques années de plus.