Résumé :
Moi, c’est Camille. Je ne peux pas dire que je nage dans le bonheur. Mon père n’y comprend rien aux trucs de filles, mon petit frère Babar me colle constamment et je n’ai toujours pas de chéri. Mais surtout, surtout, je n’ai plus de maman. Elle est morte brutalement et nous a tous laissés complètement déboussolés. Heureusement, je peux compter sur Benjamin pour me remonter le moral avec ses blagues presque drôles. Benjamin, c’est mon meilleur ami. Ce serait aussi mon amoureux idéal s’il ne préférait pas les garçons. J’ai un grand rêve : quitter Roubaix pour découvrir New York, ses buildings et son effervescence permanente. Mais avant de le réaliser, je dois régler mes problèmes. Ça, ce n’est pas une mince affaire.
Mon avis :
Voici un livre que j’ai lu un peu avant les fêtes, mais j’ai préféré attendre que la nouvelle année passe pour vous le présenter : je sais que la chronique aura plus de visibilité, et ce livre le mérite.
Camille, 13 ans, vient de perdre sa mère brutalement. Elle vit désormais avec son père et son frère, qui ont autant de mal qu’elle à se remettre de cette brutale disparition.
Comment vivre quand on perd l’une des personnes qu’on aime le plus au monde ? Comment vivre sans celle qui nous a mise au monde ?
La question est délicate, et douloureuse. Camille est profondément meurtrie, mais elle fait de son mieux pour réconforter son petit frère, son « faux jumeau » qui est né le même jour qu’elle, à quelques années près. Et pourtant, il le faut. Avec l’aide de son meilleur ami, mais aussi de voisins, elle va découvrir petit à petit que le bonheur est à portée de main, et que sa vie continue. Elle ne sera pas la seule à suivre ce cheminement, et c’est un point fort de ce texte : en effet, nous suivons aussi les souffrances et réactions de son père, qui est décrit avec ses forces et ses faiblesses, chose que j’apprécie vraiment, et celles de son petit frère.
Les émotions sont extrêmement fortes. J’ai pleuré à plusieurs reprises à chaudes larmes en lisant le premier tiers du texte. La souffrance décrite m’a bouleversée. L’incompréhension de Camille face à ce drame nous heurte, on a envie de la cajoler, de la prendre dans nos bras.
Je ne peux pas résister à l’envie de vous mettre un extrait :
Un roman que devraient dévorer les participants au concours Ruralivres, à retrouver sur le site de la maison d’édition Ravet-Anceau !