[Sainte Beuve] Résultat, et nouvelle sélection ! #2019

Le prix Sainte Beuve des collégiens a été attribué cette année à  #Bleue de Florence Hinckel, un roman que j’ai beaucoup apprécié aussi.

La nouvelle sélection a aussi été dévoilée, la voici en image !

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Une nouvelle fois, elle promet de jolies lectures… Le seul bémol pour moi : beaucoup de livres assez gros, ce qui a tendance a décourager nos élèves qui ne sont pas de grands lecteurs.

Et sinon, vous avez vu ? Là, tout en bas du marque-page, l’avant-dernier titre : Jours de Soleil de Claire Mazard ! J’en suis absolument ravie car c’est une auteure que j’aime beaucoup (chronique ici) tout comme la maison d’édition Le Muscadier (et pas seulement parce qu’ils ont publié mon « Phobie » ), qui incite ses lecteurs à voir le monde tel qu’il est, sans détour, et à faire réfléchir.

Je vous parle bientôt plus en détail de tous les livres sélectionnés !

Ruralivres 2017 !

Ruralivres c’est un prix départemental de littérature jeunesse dans le Pas-de-Calais, qui donne lieu à un salon du livre à Fruges, un autre se déroule dans le Nord, avec un salon à Merville.

Le but ? Ce prix s’adresse aux jeunes de 10 à 16 ans et se fixe comme objectifs principaux de donner le plaisir de lire, inciter tous les adolescents à la lecture d’œuvres longues, développer la capacité d’argumentation des jeunes, favoriser la prise de responsabilité et permettre la rencontre avec des professionnels du livre.
Il s’agit de lecture-plaisir pour l’adolescent, qui participe de son plein gré et sans contrainte, à l’opération (clic).

En ce qui me concerne, je devrais m’y rendre, grâce à la super prof doc de mon collège, avec une de mes classes de sixième. L’année dernière, ils étaient ravis d’y participer, et il en sera certainement de même pour cette année !

La sélection pour le prix 2017 est connue depuis un mois, la voici :

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Présentation détaillée des grignoteurs :

  • « Do la honte », Raphaële Frier
  • « Gabbin », Aurélien Loncke
  • « L’apache aux yeux bleus », Christel Mouchard
  • « Un monde sauvage », Xavier-Laurent Petit
  • « La grande rivière », Anne Rossi
  • « La famille Cerise : Gare au canard ! », Pascal Ruter.

 

Et les dévoreurs :

  • « Embardée », Christophe Léon
  • « Les clairs de lune de Théo », Mariane Oestreicher-Jourdain
  • « Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous » Nathalie Stragier
  • « De cape et de mots », Flore Vesco
  • « Quelqu’un qu’on aime », Séverine Vidal
  • « Chevaux de foudre », Aurélie Wellenstein

 

Demain, je vous parle d’un livre de la sélection des grignoteurs !

Arithmétique de la chair, Macha Méril

Arithmétique de la chair

 

Bettina n’est pas une femme comme les autres. Expert-comptable, elle pèse 96 kilos, est passionnée par les mathématiques et vit seule, en compagnie de ses ordinateurs et de ses idoles d’Internet : les chercheurs et les savants. Un jour, elle ose se présenter à un concours de calcul mental télévisé, le gagne et sa vie bascule. Elle devient une star médiatique et rencontre l’amour. Où la conduiront ces succès et cette gloire rapides ? Que désire-t-elle vraiment ? Connaît-elle le bonheur ? Voici une fable moderne où Cendrillon gouverne son destin et se pose les grandes questions de l’existence : où allons-nous, que devenons-nous, qui sommes-nous ?

Mon avis :

Voici un petit livre, qui se lit avec plaisir. Bettina est une femme qui ne passe pas inaperçu avec ses 96 kilos. Elle ne comprend pas d’où ils viennent, personne ne semble d’ailleurs le comprendre. Bettina accepte ses kilos en trop, ce qui l’interroge, surtout, c’est de savoir ce qu’il se passe dans son corps, comment agissent ses cellules :

« Les kilos sur la balance de sa salle de bains n’obéissent, eux, à aucune règle connue d’elle. En un sens, elle accepte la nouvelle énigme, comme un problème à résoudre. Son expérience mathématique lui souffle qu’il n’existe pas de problème insoluble, pas d’équation folle, rebelle à la logique. Il suffit de poser la question convenablement, et une réponse inévitable se dégage, au prix d’une réflexion opiniâtre, assurée du succès. Les capacités surdéveloppées de l’homme depuis les derniers siècles ne laissent pas de brèche. Une solution apparaît à tout problème, à toute interrogation. Elle découvrira donc, un jour, le pourquoi du surpoids qui la touche. »

Tout doit avoir une explication scientifique, et c’est ce qu’aime Bettina. Elle adore les chiffres, elle se régale de différents calculs, éprouve un plaisir immense à trouver le chiffre juste.

Quand elle se présente au concours de calcul mental, après avoir réussi avec succès les sélections, elle s’invente une autre personnalité : elle décide de devenir Isolde, une enfant trouvée qui a été élevée dans un couvent. Vêtue d’une grande djellaba blanche, elle marque les esprits. Très vite, elle aura beaucoup de succès.

Et puis, elle rencontrera Damien, un journaliste producteur tombé sous son charme, il lui proposera d’autres émissions, ce sera le début d’une histoire d’amour, mais aussi la fin de sa prise de poids, et le début d’un amincissement spectaculaire, qui transformera la jeune femme : pour le meilleur, ou pour le pire ?

C’est le premier livre que je lis avec une telle histoire, ce qui est vraiment agréable. C’est aussi le premier roman que je lis de Macha Méril, qui n’est pourtant pas à son coup d’essai … (mieux vaut tard que jamais 😉 ). Je vous le conseille vivement : c’est touchant, drôle, bien écrit, et cette fin … j’ai adoré.

Puis, il y a toutes ces questions qui sont soulevées, indirectement, comme la place d’une personne en surpoids, le regard des autres sur elle, ou encore le milieu télévisuel.

Une très belle découverte, merci !

 

J’ai participé au Mazarine Book Day

Le Mazarine Book Day, c’était samedi, à l’Alcazar.

Le but ? Présenter le pitch d’un de vos manuscrits, devant deux personnes, à tour de rôle : une blogueuse, et une éditrice de la maison d’édition Fayard. Et il faut faire vite, car on a que cinq minutes pour plaire … ou pas.

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J’ai eu la chance de passer dans les premiers, avec mon petit numéro 12. Sortie du TGV et du métro depuis à peine une heure, la pizza fraîchement ingurgitée, voilà que je me suis retrouvée à l’Alcazar, en excellente compagnie (merci à ma jolie Anne Véronique de m’y avoir accompagnée !).

Si au début j’étais un peu perdue, très rapidement on est venu vers moi me dire comment les choses allaient se dérouler (en même temps, j’étais arrivée un peu en avance, avec les copines).

Il était à peine 13h45 que je me trouvais déjà face à une éditrice. Je lui ai présenté mon pitch, mais franchement, je n’étais pas sûre de moi, pas trop en confiance non plus. Le sablier a été mon pire ennemi, il me narguait en faisant couler ses petits grains de sable bien trop rapidement. Bref, je me suis embrouillée, je ne suis pas certaine que mon interlocutrice ait aimé ce que j’ai raconté, j’en suis sortie un peu dépitée, avec l’idée que si j’étais passée plus tard, j’aurais peut-être réussi à mieux gérer en regardant les autres passer avant moi (on se console comme on peut – mais en même temps, j’aurais attendu longtemps, et n’aurais pu rencontrer autant de monde à Livre Paris)

Puis, un peu paumée après les cinq minutes avec l’éditrice (je vais où ? A gauche ? A droite ? Et ma copine, Ghaan Ima, elle est où ??), je croise une très gentille dame brune (celle qui répartissait les participants au sein des différents jurys), qui me ramène vers le droit chemin, et cinq minutes après, j’étais face à la blogueuse (celle aux collants d’enfer, si jamais vous avez vu des photos !). Là, ça s’est mieux passé, j’étais plus détendue, face à une blogueuse que je connais via internet, et grâce à son grand sourire bienveillant et plein de chaleur.

Soulagement.  Je n’étais pas ravie de moi, mais, je l’avais fait, je ne pourrai pas regretter quoi que ce soit.

Au milieu de toute l’agitation, des serveurs venaient nous proposer régulièrement quelque chose à boire, et des petites pâtisseries (j’ai cédé à l’appel du macaron !). J’ai rencontré des membres adorables de l’équipe Fayard (je pense à David, cet homme qui courait partout,  et qui répondait avec bienveillance et gentillesse à la moindre de mes questions, et à une autre femme dont j’ai oublié le prénom, une attachée de presse brune aux cheveux courts, avec des lunettes, adorable aussi).

Puis, cerise sur le gâteau : j’ai rencontré Julie de Lestrange, cette auteure qui vient de sortir son premier livre aux éditions Mazarine, que j’ai pu me faire dédicacer (bon, je l’ai un peu aidée pour trouver quoi écrire sur la dédicace, l’émotion des premières signatures je pense !).

Un bilan donc très positif. Une équipe ( que ce soit du côté des éditeurs, des auteurs ou des blogueuses) très sympathique, ouverte, bienveillante et rassurante. Une ambiance douce, agréable. E si je ne me fais aucune illusion sur la suite, je ne laisserai pas pour autant tomber mon roman : je continuerai de le travailler, jusqu’à ce qu’il soit terminé.

N’hésitez pas à aller jeter quelques coups d’oeil sur leur compte Instagram pour les photos (vous y verrez les collants de Leiloona ! ) ou à retrouver l’avis de Stéphie, l’une des blogueuses présente dans le jury.

 

 

 

Handicap … Le défi d’être Miss

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Présentation de l’éditeur :

L’histoire de Laura, jeune mannequin victime d’un accident de voiture qui la laisse paraplégique, est une histoire de vie, de glamour, de larmes et de séduction. Et cela fait un bien fou !
Après son accident, Laura devient Laurana, une jeune femme courageuse dans l’acceptation de son handicap, pleine d’humour et de charme. Son nouveau combat : se battre pour changer les mentalités sur le handicap.
De ses débuts dans le mannequinat à la terrible nuit de l’accident, l’hôpital, la rééducation, l’insensibilité du conducteur responsable, le procès, sa médiatisation, ce témoignage hors du commun permet de suivre et de partager pas à pas le combat de cette magnifique jeune fille pour faire tomber les préjugés sur les handicapés.
Elle nous dévoile également l’envers du décor d’un concours de miss.
Laura est, entre autres, la première candidate en fauteuil à une élection de beauté pour valides et revendique l’égalité et la mixité entre les valides et les non-valides. Elle se bat contre l’exclusion de la différence.
On vous le dit : c’est une Miss extraordinaire qui se livre ici !

Mon avis :

Ce n’est pas un roman que je vous présente cette fois-ci, mais un témoignage plutôt touchant de Laura, une jeune femme, mannequin, devenue paraplégique suite à un accident de voiture. Ce n’est pas elle qui écrit mais Cindy, sa sœur. Si je craignais une histoire plombante qui tombe dans le pathos ou le simple voyeurisme, ce n’est pas absolument pas le cas.

J’ai été agacée les premières pages, à cause d’une overdose de signes de ponctuation (rien que huit points d’exclamation en deux pages au début du premier chapitre), et quelques répétitions aussi. Mais, rapidement, tout ça a disparu, et j’ai été complètement absorbée par l’histoire.

Laura nous est donc présentée par sa sœur, mais, elle veut garder un point de vue objectif, autant que possible :

« Si je l’écris, c’est que cet accident, j’avais besoin de le digérer : Laura était là dans toutes mes pensées. Écrire seulement sur son accident m’aurait soulagée, aurait apaisé mes peines, libéré mes colères et même mon esprit; s’apitoyer sur son sort, ce n’est absolument pas elle. Décrire sa paraplégie n’aurait consisté qu’en une fade imitation de ceux qui, paraplégiques, écrivent leurs propres ressentis … Je devais écrire ce que je voyais, ce qui me coupait le souffle … »

Elle nous raconte l’accident, les conséquences, mais aussi la volonté rapidement marquée par sa sœur de vouloir s’en sortir et de ne pas être juste un corps dans un fauteuil. Elle décidera même de participer, après avoir été poussée par son entourage, à l’élection de la Reine du Muguet, élection à laquelle elle avait déjà participé pour s’amuser, avant l’accident. L’auteure nous raconte les difficultés que sa sœur a rencontrées, comme le choix de la robe ou encore des chaussures. Et puis, le regard des autres, ce qui se dit, ce qui se murmure, ce qui se lit. Et le procès, celui du chauffeur de la voiture, qui roulait bien trop vite et qui semble être victime d’amnésie ce jour-là. Lui n’a rien. Seule Laura sera touchée véritablement, Laura, cette seule jeune femme qui ce soir-là avait attaché sa ceinture de sécurité, qui ne devait pas être dans cette voiture avec les cinq autres jeunes, qui portait Julie sur ses genoux après avoir changé de place. Et comment ne pas penser : si je n’avais pas changé de place, si j’étais allée dans une autre voiture, si … Mais, les « si » ne font pas avancer l’histoire et ça, les deux sœurs l’ont bien compris. Alors Laura va de l’avant, ne reste pas enfermée chez elle, a des projets.Elle doit se reconstruire, autrement.

Malgré des moments à vide (comment pourrait-il en être autrement ? ) je la trouve d’une force assez incroyable, voire admirable. Parce qu’être en fauteuil, ce n’est pas cessé de vivre, qu’on ne se fond pas dans l’objet, que ces roues sont là pour soutenir un corps, et c’est corps qui est important. Mais encore faut-il ne pas l’oublier, le rappeler.

Et il y a Cindy, Cindy qui était enceinte de six mois au moment de l’accident de sa soeur. Elle écrivait ce qu’elle ressentait alors, ce qu’il se passait : elle avait donc de la matière quand sa soeur lui a demandé d’écrire un livre sur son histoire !

Livre témoignage, livre d’espoirs, c’est aussi un livre d’amour. On ressent les émotions, on a l’impression de vivre les choses en même temps que les deux sœurs. On est touché, agacé, amusé par le caractère de Laura.

Merci pour ce précieux témoignage.

Vous pouvez soutenir Laura sur la page facebook et retrouver le livre sur le site des éditions la boîte à pandore !

 

 

 

 

 

Les classiques érotiques, La Bourdonnaye

Aujourd’hui 11 février, les éditions La Bourdonnaye remettent au goût du jour quelques livres classiques … mais pas n’importe lesquels, non. Oui, il y aura bien des noms très connus, comme Théophile Gautier, Apollinaire, La Fontaine, Diderot, Maupassant, Verlaine, Mirabeau, Voltaire …  mais, il y a peu de chances pour que vous connaissiez déjà les autres que la maison d’édition vous propose de découvrir : quelques-uns de leurs écrits érotiques.

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Qui dit grande redécouverte (certains de ces textes avaient évidemment étaient censurés), dit belle mise en scène. Comme vous pouvez le voir, une silhouette féminine, qui a visiblement oublié ses vêtements, apparait sur l’ensemble des couvertures des ouvrages, et il en sera de même sur la tranche, si vous les posez côte à côte (placez-les par ordre alphabétique par titres puis par auteurs). Plutôt original, non ? De quoi donner un coup de neuf à de vieux textes.

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Ces classiques réunissent 120 ouvrages, 21 oeuvres de Grands Noms de la littérature
française méconnus du genre (La Fontaine, Maupassant, Apollinaire, Diderot, Voltaire…) et 99 titres de spécialistes  (Sade, Casanova…) ou d’inconnus (Sacher-Masoch, Tap-Tap…).

Lettre à la présidente, Théophile Gautier

En ce qui me concerne, je me suis laissée tenter par Théophile Gautier, un auteur que j’aime beaucoup pour ses récits fantastiques.

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C’est lors d’un voyage à Rome que Théophile Gautier a écrit cette lettre à Mme Sabatier, qu’on nommait « La Présidente ». Le ton est grivois, l’auteur aurait voulu imiter Rabelais, voire obscène. La lecture était plutôt déstabilisante,  et je suis certaine d’être passée à côté d’un tas de choses, certaines choses étant un peu trop imagée pour mon faible cerveau. Mais, l’ensemble est tout de même drôle, et je suis ravie d’avoir découvert un autre aspect de cet autre.

Rien que pour vous, un extrait :

À Rome, l’on folichonne l’as de trèfle aux petits abbés, mais les femme sont une peur horrible des ratichons et des papegaux en serpillière, qui leur fourrent leur goupillon au cul, en leur aspergeant l’intérieur du ventre de foutre de prêcheur, le plus coulant de tous, s’il faut en croire Beroalde de Verville. Toute putain doit être mariée, sans cela, on la flanque en prison, et les grimpeurs, s’ils sont pris, paient trois cents francs d’amende. La seule industrie des Romains, est d’épouser une belle fille, qu’ils prostituent aux cardinaux et aux forestiers.

Concours !

Et comme je vous aime bien, et que les éditions La Bourdonnaye aussi, nous vous proposons de gagner 2 livres numériques !

Le rideau levé de Mirabeau:

Le Rideau levé Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau - La Bourdonnaye

Gagné par La Mouche qui Louche ! Merci de m’envoyer ton adresse mail ! lesbilletsdefanny[at]gmail.com

La Pucelle d’Orléans  de Voltaire:

La Pucelle d'Orléans, poème en vingt et un chants  Voltaire - La Bourdonnaye

Gagné par Isabelle Pinel  ! Merci de m’envoyer ton adresse mail ! lesbilletsdefanny[at]gmail.com

Comment faire ?

Il suffit de laisser un commentaire sous ce post en disant pour quel titre vous souhaitez jouer.

Si vous aimez la page du blog : Les billets de Fanny : +1 (dites quel est votre pseudo)

Si vous partagez le concours : + 1 (donnez le lien du partage dans votre post).

Et n’hésitez pas à aimer la page des éditions la Bourdonnaye !

Vous avez jusqu’au 19 février !

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[Chronique et concours !] Wonder mum, tome 2 ! Serena Giuliano Laktaf

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Présentation :

Succès littéraire de l’année 2014, Wonder Mum nous a fait découvrir avec son ton inimitable les coulisses de l’univers merveilleux de la parentalité. Elle s’attaque aujourd’hui à un sujet ô combien sensible : les amies. Et il y en a des choses à dire sur celles qui partagent nos vies… toutes nos vies ! Nos amies « multifonctions », nos couteaux suisses humains en quelque sorte, toujours présentes pour nous aider. Et quand c’est Serena qui en parle… attention, ça va piquer ! Arrivée en France il y a vingt ans, les deux premiers mots qu’elle a su lire étaient : dictionnaire et coccinelle. Elle est amoureuse de littérature, des chansons des années 80, de sa famille, de Friends, de ses amies, de chaussures et de bon vin. On dit d’elle qu’elle est capable de faire rire ou pleurer, de manger des Schoko-bons avec des chips, de chanter en « Jean-Michel À-peu-près » en soutenant que « si si, c’est les bonnes paroles ». Blogueuse, râleuse et chaleureuse, Serena partage des morceaux de vie sur sa page Facebook et dans son premier livre, ses lectrices peuvent ainsi témoigner de sa folie douce… ou de sa douce folie.

Mon avis :

Je vous avais parlé il y a quelques semaines du premier tome, Wonder Mum en a ras la cape que j’avais adoré : c’était drôle, frais, et de circonstance ….

Dans ce second tome, Serena revient, toujours aussi drôle, mais pour nous parler cette fois-ci de l’amitié. Et oui, une maman ne se résume pas qu’aux couches et aux biberons, c’est aussi une femme et ses amies (mais le sujet n’est pas complètement mis de côté, rassurez-vous 😉 ).

Déjà dans le premier tome il y avait des tas de fois où l’on pouvait se dire « aaaaaaaaaaaaaah, mais c’est « touuuuuuutààààààààfait çaaaaaaaaaaaaa »  !  Ici, c’est la même chose. L’auteur trouve encore les mots justes et des situations qui semblent toutes nous concerner, toujours en nous faisant au moins sourire mais surtout rire ! Je pense qu’il plaira à beaucoup …

Quelques mots sur la couverture : je la trouve géniale et très drôle. Je pense qu’on doit être plusieurs à imaginer quelles sont les copines qui nous font le plus penser à ces quatre personnages. L’illustration est réalisée par Isabelle Le Duc.

Et  rien que pour vous, un passage qui m’a bien amusée :

 » On s’est vu qu’une fois c’est bon, tu vas pas me faire une crise là, si ?

Vous dites toutes la même chose, c’est fou ! Je ne te suffis pas c’est ça ? Dis-le !

Mais arrête bichon, c’est juste une collègue de boulot, on a bu un verre et basta.

C’est ça … Ah, ça me tue ! Alors quoi, c’est parce que ça fait quinze ans c’est ça ? La lassitude, la routine se sont installées, je fais partie des meules ? Tu as besoin de nouveauté ? Parle ! Parle bon sang ! Elle est quoi ? Plus jeune? Plus marrante ? Plus calée en potins people ? Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?

Parfois, les amies peuvent être plus jalouses que ton mec et c’est embêtant, parce que sans sexe pour se rabibocher, c’est beaucoup moins sympa de s’engueuler ! »

Et comme j’ai vraiment aimé ce livre, je vous propose, en partenariat avec les éditions Baudelaire (qui s’occupe de la collection L’étincelle) d’en gagner un exemplaire  !!!  Cool, non ? Comment faire ? C’est simple ! Il vous suffit de m’écrire en commentaire de cette chronique qu’est-ce que c’est pour vous une amie ! Vous avez jusqu’au 24 mai inclus … Résultats sur le blog le 25 mai.

A vous !

[Concours] Gagnez « Tout foutre en l’air » d’Antoine Dole !

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Il y a quelques temps je vous ai présenté ce livre d’Antoine Dole, Tout foutre en l’air. Je l’ai dévoré, comme vous pouvez le (re)lire sur la chronique.

C’est pourquoi, en partenariat avec les éditions Actes Sud Junior, je vous propose de gagner un exemplaire de Tout foutre en l’air .

Comment faire pour participer ?

– écrivez un petit mot en commentaire

– envoyez-moi vos coordonnées par mail à salondeslettres[at]yahoo.fr, précisez dans l’objet « concours Antoine Dole »

– aimez la page du blog sur facebook pour doubler vos chances (indiquez-moi dans le mail sous quel nom vous avez aimé la page). Qu’est-ce que ça veut dire « doubler vos chances » ? Que lors du tirage au sort, votre nom apparaitra deux fois au lieu d’une, donc une chance de plus de gagner !

Vous avez jusqu’au samedi 25 à midi ! Le nom de la /du gagnant(e) sera annoncé sur le blog.

Bonne chance à toutes et à tous !

[Concours] Résultats du concours « Zou »

Vous avez été 24 à participer au concours pour gagner l’un des deux livres « Zou » dédicacés  : merci !

Je remercie aussi l’auteur, Anne-Véronique Herter qui est à l’initiative de ce concours et vous rappelle l’adresse de son site internet : http://avherter.com/.

Passons aux choses sérieuses ….

Les gagnants sont …

1. Jane Eyre

2. Ppette007

Félicitations à toutes les deux ! J’ai normalement vos adresses postales …

Encore merci à toutes et à tous, et à bientôt pour des échanges sur les chroniques et/ou d’autres concours, si vous le souhaitez ! (suffit de demander et ça peut s’organiser ! 😉 )