[Les petits] T’choupi : on joue !

Je suis souvent impatiente de découvrir les services presse qui m’attendent sagement dans ma boite aux lettres. Depuis quelques mois, je ne suis plus seule. Un petit être de moins d’un mètre a bien compris que les grosses enveloppes blanches renfermaient parfois des choses très intéressantes …

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Alors, une fois les livres déballés, il faut que je fasse vite pour les photos (comme la petite main à droite de l’image l’illustre : vous l’aviez vue ? 😉 )

Les trois cahiers ont un énorme succès auprès de ma fille.

T’choupi, l’école en autocollants :

Le premier cahier est un décor à déplier. On propose à l’enfant de compléter à l’aide des autocollants la classe, la cour de récréation et la cantine avec les objets et les personnages.

Les couleurs sont très jolies, attrayantes, et les autocollants vraiment nombreux et variés. L’enfant peut suivre son imagination et les disposer comme bon lui semble. Ils s’enlèvent facilement, ce qui est idéal pour effectuer des changements de décor !

T’choupi : mes gommettes, les formes :

Ici, il faut coller les gommettes de la bonne forme (et de préférence, parfois, de la bonne couleur, mais ma petite a des idées bien arrêtées et cela ne me dérange pas !) dans les formes.

Les doubles pages présentent des décors et situations variés : l’anniversaire de T’choupi, le train, la plage, le ski, etc…

 

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T’choupi : mon cahier de jeux, l’école :

Enfin, le cahier de 56 pages ! Et quel cahier ! L’enfant a l’embarras du choix : poser des autocollants, entourer des objets, découper des images et les remettre dans l’ordre, trouver le chemin du labyrinthe..

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Ici, on propose à l’enfant de poser les bons autocollants sur les images grises à gauche et de décorer la coquille de l’escargot avec des spirales de toutes les couleurs à droite.

Mais il y a aussi d’autres types d’activités comme la fabrication d’un semainier et à la fin du cahier les enfants ont tout ce qu’il faut pour construire une petite école !  J’adore cette idée.  Il y a la maitresse, les amis, les tables, la bibliothèque, etc … Cette partie, nous ne l’avons pas encore faite, ma fille est encore trop petite, je vais attendre ses trois ans !

En bref : trois cahiers très bien conçus, qui ne lasseront pas vos enfants et qui vous promettent des heures d’activités !

Les chemins de l’école : Carlos, Zahira, Samuel et Jackson

« Les chemins de l’école » est une série publiée aux éditions Nathan. Elle s’inspire du film « Sur le chemin de l’école », un documentaire sorti en 2013 (qui a reçu le césar du meilleur documentaire !) réalisé par Pascal Plisson et adapté par Sophie Nanteuil. Ils y  présentent quatre enfants : Zahira, Carlos, Samuel et Jackson, qui vivent à des milliers de kilomètres les uns des autres mais qui partagent un point commun : l’envie de réussir à l’école pour espérer un bel avenir, même s’ils doivent parcourir des kilomètres à pied, à cheval ou encore à fauteuil roulant pour se rendre dans leur établissement. Un trajet qui s’apparente à un véritable périple.

Petite présentation :

Je m’appelle Carlos, mais tout le monde m’appelle Carlito. J’ai onze ans et j’habite une région de l’Argentine appelée Patagonie, qui se situe le plus au sud de la planète.
Je vis avec mes parents et ma petite sœur de six ans.
Tous les jours, je parcours à cheval les dix-huit kilomètres qui séparent ma maison de l’école. Ce périple à travers les grandes plaines et les montagnes de l’avancée de la Cordillère des Andes prend une heure trente.

Je m’appelle Jackson, j’ai onze ans et je vis au Kenya, un pays situé à l’est de l’Afrique. Je vis avec mes parents, ma sœur et mon frère dans la savane, au milieu des animaux sauvages. Tous les matins, ma petite sœur et moi marchons deux heures pour rejoindre l’école, située à quinze kilomètres de la maison.

 

Je m’appelle Samuel, j’ai douze ans. Je vis en Inde, dans une région appelée Tamil Nadou, au sud-est du pays. J’ai deux petits frères, Emmanuel et Gabriel.
Mes parents ont dû déménager pour se rapprocher de la seule école qui m’acceptait avec mon fauteuil roulant. Tous les matins, avec mes frères, nous parcourons quatre kilomètres à pied… et à roues. Il nous faut une heure et quart pour rejoindre l’école.

Je m’appelle Zahira, j’ai douze ans et je vis dans la région du Haut-Atlas, au Maroc. C’est une chaîne de montagne, appelée « toit du Maroc ». Je vis avec ma famille le week-end et en internat le reste de la semaine. Tous les lundis, je pars à l’école située à vingt-deux kilomètres. Le trajet dans les montagnes dure quatre heures.


 

J’ai adoré lire ces petits livres (une soixantaine de page, beaucoup d’illustrations) qui nous apprennent beaucoup de choses sur la vie de jeunes (autour de onze ans) bien loin de chez nous. J’apprécie la diversité des pays représentés, l’optimisme sans faille de ces jeunes qui ne doivent pas se contenter de prendre le bus ou de s’asseoir dans une voiture pour se rendre à l’école, qui ont soif d’apprendre, sont disciplinés, et ont conscience de l’importance de l’éducation. Une vie bien différente de celles qu’on connait en France ou dans d’autres pays européens. Les photographies sont jolies, vivantes, elles nous aident à nous représenter ces différents lieux.

Le plus : à la fin de chaque livre se trouve un petit dossier qui propose d’en savoir plus sur le pays concerné, sur certaines pratiques et des chiffres sur la scolarisation.

D’autres livres sont déjà parus dans cette série, tirés cette fois-ci non pas du long-métrage de Pascal Plisson, mais de la série télévisée, aussi inspirée du film. Cette série raconte aussi l’histoire d’autres enfants qui parcourent des kilomètres dans des paysages hostiles pour arriver à l’école.

Des petits livres indispensables pour s’ouvrir au monde !

[Les tout-petits] Je trace, j’efface, les contes de la ferme.

Je vous avais déjà parlé d’un livre de la même collection, sur le thème des engins et véhicules. En voici un tout nouveau tout beau, sur le thème de la ferme !

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Toujours à l’aide du crayon effaçable (j’adore ce crayon, plus besoin d’avoir peur quand, dans sa lancée, notre petit bout passe du cahier à la nappe : ça part aussitôt, même chose pour les mains, non testé sur les vêtements par contre), il est proposé à nos enfants différentes activités : trouver les différences, dessiner des objets en suivant des pointillés, se retrouver dans un labyrinthes, ou tout simplement s’amuser comme il le veut. De toute façon, il pourra recommencer aussi souvent qu’il le souhaitera. Les animaux sont mis en scène dans différents lieux : à la ferme, dans les prés, le poulailler, potager, la colline etc…  Il est aussi proposé à l’enfant de suivre les pointillés pour traces les nombres, et compter différentes choses comme les animaux.

En ce qui me concerne, j’aime beaucoup les points à suivre : je trouve ça intéressant car l’enfant peut s’entraîner à utiliser correctement un stylo. Pour les enfants un peu brusques, ma fille dans un élan de joie à fortement appuyé la mine du crayon sur le livre, enfonçant une bonne partie. J’ai réussi à la ressortir à l’aide d’une pince classique, mais sachez que ce n’était pas indispensable, car la pointe continuait d’écrire normalement (ce qui est appréciable).

Age conseillé : dès 3 ans !

Retrouvez plus de précisions sur le site des éditions Usborne !

 

 

 

[Atelier d’écriture #7] Petit mais pas bête.

C’est la rentrée ! Et pas uniquement celle des classes, mais aussi ma reprise de l’atelier d’écriture de Leiloona, sur son blog Bric a Book.

Cette semaine, la jolie blondinette nous propose de partir de cette photo de Julien Ribot :

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  • Reste-là Paul, ils sont trop bizarres, je te dis qu’ils ne sont pas humains!
  • Arrête Amine, tu dis n’importe quoi ! Même ma sœur de dix ans a moins les chocottes que toi ! Et dire que tu entres bientôt en 5ème.
  • Oh, ça va, poursuivit le petit garçon, vexé. T’as qu’à y aller, mais débrouille-toi avec eux. Moi, je rentre chez Nina. Elle a fait des crêpes, ça va être trop bon.
  • Lâcheur ! Compte pas sur moi pour récupérer le ballon alors, je le garde, et tu joueras tout seul ou aux poupées avec ta sœur, se moqua Paul, qui tremblait pourtant dans ses baskets. C’est de ton âge !
  • Un ange passe, on dirait, reprit Paul.
  • Où tu as vu un ange toi, questionna Amine, intrigué, regardant tout autour de lui.
  • Pppfff, mais on apprend rien à ton âge ?
  • Arrête de te la ramener, tu as juste deux ans de plus que moi.
  • Et l’intelligence qui suit !
  • Mais il est où ton ange alors?
  • Mais il n’y a pas d’ange, crétin, c’est une façon de dire que personne ne parle, soupira le garçon.
  • Et tu peux pas dire ça normalement plutôt que de sortir tes phrases à deux balles ? grogna Amine.
  • Au moins, tu auras appris quelque chose. Allez, moi, j’y vais. Rentre chez Nina si tu veux, je dirai que tu as eu les chocottes.

Paul avança, le pied incertain, dans le petit chemin qui longeait la maison. Il essayait d’écouter les bruits autour de lui, craignant que quelqu’un arrive. Au bout du chemin, il s’arrêta un petit moment et regarda le vélo qui ressemblait à une antiquité. Derrière, il aperçut son ballon. Le garçon avança tout d’abord rapidement, puis se cacha derrière un premier buisson. Manque de chance, au même moment, la baie vitrée s’ouvrit et laissa apparaître un homme d’un certain âge, marchant difficilement, le dos courbé. Sa peau était pâle, son nez aquilin, ses joues creuses. L’homme se dirigea vers le ballon, se baissa lentement et finit par se redresser, l’objet rond bloqué au creux de son bras, avant de retourner à l’intérieur de la maison. Paul, apeuré, resta de longues minutes recroquevillé derrière le buisson, n’osant plus sortir de son abri. Une rumeur courrait, arguant que le couple qui résidait dans cette maison n’était pas humain, mais un couple de vampires.

Au bout de dix minutes, il entendit des sifflements, ceux d’Amine. Il respira profondément, prit son courage à deux mains – de toute façon il ne pouvait plus récupérer le ballon, hors de question d’aller dans la maison, il inventerait quelque chose – et courut  vers la sortie, se heurtant au passage au vélo qui tomba dans un bruit sourd.

  • Qu’est-ce que tu as, Paul, tu as vu un fantôme ? se moqua Amine. T’es tout blanc !

Paul cherchait une réponse, mais son regard s’arrêta sur les mains d’Amine, dans lesquelles se trouvait le ballon.

  • Comment l’as-tu eu ? demanda le garçon, d’une voix étranglée.
  • Quand tu as commencé à avancer, l’homme est sorti. Donc je lui ai demandé s’il pouvait me rendre le ballon. Je me suis dit que si c’était un vampire, il fondrait au soleil, et que s’il était dehors, c’est qu’il n’en était pas un. On oublie tout à ton âge, conclut-il, un sourire amusé aux lèvres. Rassure-toi, je ne dirai rien à ta petite sœur.