
L’auteur :
Né en 1962, Harlan Coben vit dans le New Jersey avec sa femme et leurs quatre enfants.
Diplômé en sciences politiques du Amherst College, il a travaillé dans l’industrie du voyage avant de se consacrer à l’écriture.
Depuis ses débuts en 1995, la critique n’a cessé de l’acclamer. Il est notamment le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États-Unis.
Traduits dans une quarantaine de langues, ses romans occupent les têtes de listes de best-sellers dans le monde entier.
Le premier de ses romans traduit en France, Ne le dis à personne (Belfond, 2002) – prix du polar des lectrices de Elle en 2003 – a obtenu d’emblée un énorme succès auprès du public et de la critique. Succès confirmé avec : Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), Juste un regard (2005), Innocent (2006), Promets-moi (2007), Dans les bois (2008), Sans un mot (2009),Sans laisser d’adresse (2010) et Faute de preuves (2011) mais aussi Sans un adieu (2010) et Remède mortel (2011), ses deux premiers romans écrits à vingt-cinq ans à peine et jusqu´alors inédits en France. Sous haute tension (2012) marque le retour des enquêtes du plus célèbre agent des stars, Myron Bolitar.
Adapté au cinéma avec François Cluzet et Kristin Scott-Thomas par Guillaume Canet en 2006, Ne le dis à personne a remporté quatre Césars et s’est hissé en tête du box-office des films étrangers aux États-Unis.
Quatrième de couverture :
Mickey est en colère. Des événements tragiques l’obligent à vivre temporairement chez son oncle Myron, qu’il croit au moins en partie responsable de sa situation. En plus, Ashley, sa nouvelle petite amie, n’est pas venue en cours depuis des jours et ne donne plus signe de vie. Pire, à l’adresse où elle habitait personne ne semble la connaître. Mickey, qui a déjà vécu trop de séparations douloureuses, refuse de se laisser faire encore une fois. Il découvre bientôt qu’Ashley n’était pas vraiment la jeune fille timide dont il était tombé amoureux et qu’elle fréquentait un milieux dangereux. Mais, comme son oncle, il est tenace et peu regardant sur sa propre sécurité, jusqu’au moment où ses recherches ébranlent tout ce qu’il croyait savoir sur sa famille et mettent au jour une machination qui dépasse de loin tout ce qu’il pouvait imaginer. Mickey va avoir besoin d’aide… mais n’est-il pas déjà trop tard ?
L’histoire et mon avis :
Mickey Bolitar a perdu son père, mort dans un accident de voiture sous ses yeux. Sa mère est en cure de désintoxication (elle n’a pas supporté la mort de son époux). Il vit chez son oncle, Miron Bolitar, avec lequel il a peu d’affinités. Il arrive donc dans un nouveau lycée, tout comme Ashley, une jolie lycéenne dont il semble être amoureux. Mais, du jour au lendemain, elle disparaît : elle ne vient plus à l’école, elle demeure injoignable sur son téléphone … l’histoire n’est pas claire, et Mickey n’accepte pas d’en rester là. Aidé d’une jeune fille ronde à l’allure gothique, Ema et du fils du concierge, surnommé Spoon, ils vont essayer de mener l’enquête. En même temps, alors qu’il passe devant la maison de la femme chauve-souris, cette dernière lui dit quelque chose qui va le bouleverser : son père ne serait pas mort.
L’histoire se lit rapidement, elle n’est pas difficile à comprendre et l’écriture est fluide. J’ai aimé le personnage d’Ema, sa vivacité d’esprit. Avec du recul, c’est le personnage qui me semble le plus « vrai ». Il faut dire, d’une manière générale, que l’histoire est vraiment peu vraisemblable. Impossible de s’identifier au personnage principal, ce Mickey, car même si son histoire est triste et touchante (voir son père mourir sous ses yeux, devoir vivre avec un homme qu’il apprécie peu, une mère qui n’arrive pas à sortir de sa dépendance à la drogue), il sonne complètement faux (ses réactions sont peu cohérentes, il n’agit pas comme le ferait un garçon de son âge, ni même un garçon un peu plus vieux, on sent qu’il est juste là pour résoudre « l’intrigue » voulue par son auteur) comme Spoon, dans une moindre mesure, certes. Le personnage de la femme chauve-souris, d’abord impressionnant, se révèle vite avoir peu d’intérêt.
En bref, un bon divertissement pour passer le temps, mais pas une histoire très entraînante et palpitante, ce à quoi je m’attendais. C’est un livre plutôt pour ado, contrairement à ce que laisse penser la première de couverture … Et une déception pour ma découverte avec cet auteur …. et je ne suis pas certaine de lire la suite !
Quelques phrases / extraits :
« – Je m’appelle Mickey.Encore une phrase percutante. J’étais coincé ou quoi ?
– Et moi, Ashley Kent.
– Cool.
Quelque part dans le monde – en Chine, en Inde ou dans une contrée reculée d’Afrique -, il existait probablement pire crétin que moi. Mais je n’en aurai pas mis ma main à couper ».