Belle arrière-grand-mère, Janine Boissard

Présentation :
Enfin tranquille, turbulences familiales apaisées, Babou s’apprête à revêtir sa blouse de peintre. Mais voilà qu’on sonne à la porte. Sur le seuil de la cuisine, un minuscule bébé. Adieu la paix ! Voilà Babou arrière-grand-mère d’une petite Adella, fille de Justino, 18 ans, et d’Haydée, même âge, poursuivie par la fureur de son père. Un souci ne venant jamais seul, le restaurant de Boris, gendre de Babou et mari de Charlotte, est en faillite. A la place, il a décidé d’ouvrir un Drive. Un Drive dans SON jardin ? Jamais !, rugit le Pacha. C’est la brouille. A sa façon, Félicité, mère de Babou, apportera la solution, réconciliera une fois de plus la famille.
La maltraitance, on en parle beaucoup aujourd’hui. Auprès d’une mère qui le nie, Crépin vit l’une des pires : la maltraitance psychologique. Afin d’offrir le moins de surface possible à la douleur, il refuse de grandir : à onze ans, il en fait tout juste huit. Pour le sauver, le Pacha accomplira l’inimaginable. L’homme discret, hostile au portable, réunira sur Facebook plus d’un million d’amis qui signeront la pétition en faveur de l’enfant martyr. Sans compter une mémorable apparition à la télévision. Mission accomplie. La Tempête est passée. Jusqu’à la prochaine ? Aujourd’hui, c’est décidé, Babou reprend ses pinceaux.

Mon avis :
J’ai connu Janine Boissard avec la série L’Esprit de famille. Je ne sais plus à quelle occasion j’ai lu le premier livre (à l’école ? un cadeau ? ), mais je me souviens très bien de l’immense joie que j’ai ressentie quand ma mère m’a offert la série complète. D’ailleurs, je les ai toujours dans ma bibliothèque, ils siègent, là, indétrônables. Il faut dire que Janine Boissard, c’est l’une des personnes qui a créé cette passion que j’ai pour la littérature. Néanmoins, une fois cette série terminée, j’avoue que j’avais quelque peu mis de côté l’auteure : d’ailleurs je n’ai pas lu la série Belle-grand-mère, sortie en 1983, 1984 (Belle-grand-mère 2 : chez Babouchka) et 1999 (Belle-grand-mère 3 : Toi, mon pacha). Mais, quand j’ai lu sur le site de l’attaché de presse Gilles Paris qu’un nouveau livre venait de paraître, j’ai immédiatement succombé à l’envie de le lire. C’est chose faite.

L’arrivée progressive des différents personnages m’a un peu désorientée au début : je n’arrivais pas à bien comprendre les liens qui les unissaient, mais, finalement, en consultant régulièrement l’arbre généalogique placé au début de l’œuvre (quelle bonne idée ! ), c’est devenu de plus en plus limpide.
C’est évidemment le thème de la famille que l’on retrouve dans ce livre. Le calme complet règne dans la famille, Babou souhaite en profiter pour se remettre à la peinture, avec pour thème « l’âme ». Bien évidemment (sinon il n’y aurait pas de livre), des tas de choses vont arriver et elle se retrouvera bien trop occupée pour pouvoir commencer le moindre tableau. Les rebondissements sont multiples : l’apparition d’un bébé, un souhait de mariage, la faillite d’un restaurant et la difficulté d’avancer vers autre chose, la mort, d’un être cher, la maltraitance … Si la famille connait des difficultés et que l’entente n’est pas toujours au beau fixe, elle sait aussi s’unir et se serrer les coudes quand ils en ont besoin.

Comme je le ressentais déjà pour L’esprit de famille, l’histoire nous semble réelle. C’est là l’art de la plume de Janine Boissard. On entre rapidement dans l’histoire, les personnages sont tellement différents les uns des autres que l’on arrive toujours à en trouver un auquel on pourrait plus ou moins s’identifier. Les personnages sont attachants, même ce Pacha que je n’appréciais pas particulièrement quand je tournais les premières pages.

Un beau roman qui transpire d’optimisme et d’amour.

2 commentaires sur « Belle arrière-grand-mère, Janine Boissard »

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