Bienvenue aux Bergeronnettes, Coralie Caujolle

Germain Germinal imaginait passer un été paisible. Hélas, c’était sans compter l’inventivité de sa femme, Maggy, et son idée tordue d’ouvrir une maison d’hôte réservée aux artistes. Quoi de mieux que le cadre des Bergeronnettes pour se ressourcer, manger bio, méditer et ainsi nourrir son oeuvre à venir ? Mais les ennuis débarquent avec les artistes et bientôt, la quiétude de la campagne fait place à une joyeuse pagaille ainsi qu’à pas mal de problèmes !
Chacun des résidents des Bergeronnettes, un couple d’écrivains en mal d’inspiration, un metteur en scène colérique et un ventriloque nullissime, semble en effet avoir quelque chose à cacher. Alors quand le maire du village est assassiné à quelques mètres de là, tous deviennent de parfaits suspects…
Petit bijou de fantaisie et de tendresse, Bienvenue aux Bergeronnettes est un feel good aux allures d’enquête qui a le charme irrésistible des villages de nos campagnes. Une vraie bouffée d’air frais !

Mon avis :

Voici un livre bien plaisant à lire et divertissant ! Dès le début, le couple de Germain et Maggy surprend un peu à cause de leur caractère : alors que l’un n’aspire qu’à la tranquillité, Maggy est plus sociable et s’imagine en parfaite hôte pour les artistes.

Ces derniers ont tous des caractères différents : exubérant, colérique voire tyrannique, drôle… c’est un joyeux mélange ! Sans oublier l’amie prof de yoga, Proscrine, accompagnée de Balthazar, un jars qui en fait voir de toutes les couleurs aux résidents ! Tous pourraient avoir un secret, même Germain, bien trop en retrait… alors quand le Maire est assassiné, tout le monde finit par être soupçonné. Julia, venue avec son mari pour écrire, se transforme en détective amatrice… avec succès.

Si vous aimez les cosy mystery, si vous voulez rire et aimez les enquêtes, n’hésitez pas !

Le roman est paru aux éditions Eyrolles.

Glovie, Julie Ménard

Glovie et sa mère Inna vivent en France depuis sept ans dont quatre années déjà dans un hôtel pour migrants. Inna fait tout ce qu’elle peut pour s’occuper de sa fille, mais dans son travail, elle n’a pas le choix des horaires. Comme Inna est serveuse, dans un bar, la nuit, Glovie doit rester seule et sage entre les quatre murs de cette chambre minuscule. Pour supporter cette vie, elle s’en invente d’autres, se dote de pouvoirs surnaturels, cherche le moyen de s’échapper, de vivre un peu, elle aussi. Jusqu’à se mettre en danger.

Mon avis :

Glovie aime imaginer qu’elle vit dans la capsule d’un vaisseau spatial, surtout à la nuit tombée quand elle se retrouve seule parce que sa mère doit partir travailler. Mais la capsule est parfois trop étroite pour elle. Alors il lui arrive de quitter sa chambre, malgré les recommandations de sa mère, pour parcourir le reste du vaisseau… et même pour récupérer une clef afin de découvrir ce qui se passe dans d’autres capsules… Elle croise parfois Elior, le veilleur de nuit. Si ce dernier est plutôt bienveillant envers la jeune fille, Glovie s’en méfie. C’est d’ailleurs à lui qu’elle vole la clef.

On ne sait pas grand chose sur ses journées, à part qu’elle n’a pas vraiment envie d’aller à l’école et qu’elle n’a pas toujours de matériel.

Glovie est un enfant courageux. Elle vit dans une grande précarité avec sa mère mais, grâce à son imagination débordante (et salutaire ?) elle garde la tête hors de l’eau. Elle est très attachante, on ne lui souhaite que le meilleur.

Glovie a déjà connu une première vie sur les planches (il est d’ailleurs encore joué). Le texte vient d’être publié aux éditions L’école des loisirs, collection théâtre.

[Les tout-petits] Moumoute et la boite aux trésors, Inbar Heller Algazi

Moumoute est en vacances à la montagne, chez mamie. Elle lui a donné une boîte à biscuits, une boîte vide. Pour la remplir, le petit ourson part dans la forêt. Mais les trésors, ce n’est pas si facile à trouver.

Mon avis :

Moumoute passe ses vacances chez sa mamie. Sa mamie lui a offert une boite à biscuits : il veut en faire une boite à trésors. Il arpente alors la forêt mais ne trouve rien de concret. Alors il pleure un peu. Puis, il se cogne à force d’avoir le nez en l’air : c’est alors qu’il entend une voix. Il baisse la tête et rencontre des « tout-petits », des insectes. Ces derniers lui font voir la forêt autrement et lui révèlent où se trouvent les trésors…

L’histoire, pleine de poésie, séduira les enfants qui regarderont la forêt différemment !

A retrouver sur le site de l’école des loisirs !

[6 – 8 ans] Léonard et le professeur de vérité, Colas Gutman et Delphine Perret

Léonard a un lion, quatre piscines, un stade de foot et un magasin de bonbons. Mais Léonard ment tout le temps, plus personne ne le croit. Surtout pas le professeur de vérité que ses parents ont engagé pour qu’il arrête…

Mon avis :

Léonard passe son temps à mentir. Jamais la vérité ne semble franchir ses lèvres. Ses parents ont tendance à le croire mais ils finissent tout de même par engager un professeur de vérité.

Quand ce dernier arrive, il se met en colère : jamais il n’a vu un enfant aussi menteur ! Il se désole aussi de l’attitude des parents qui n’encouragent pas l’enfant à stopper ses mensonges. Il préfère donc partir.

« Je vois que vous êtes une famille de comiques ! s’énerve le professeur de vérité. Puisque c’est ainsi, je vous souhaite une bonne fin d’après-midi, et bon courage avec votre zoo et votre zozo« .

Les parents de Léonard sont déçus… jusqu’à ce que Léonard prenne la parole et qu’ils découvrent, avec surprise, qu’il ne fait que dire la vérité ! Mais cela n’arrange pas le petit garçon : il a déjà tellement menti ! Il demande à revoir le professeur de vérité et va découvrir que ce dernier ne sait pas mentir… alors Léonard va l’aider !

Un livre à retrouver chez votre libraire préféré et sur le site de la maison d’édition L’école des loisirs, collection « Mouche ».

[Ado dys] La vie selon Raf, une rentrée dys sur dix de Yaël Hassan

Présentation :

La sixième, c’est toujours un gros cap à passer, mais quand on est dyspraxique et TDAH comme Rafaël, le parcours peut parfois être chaotique. Découvrez le quotidien de Raf, un ado drôle, attachant, curieux et passionné, mais terriblement maladroit. Suivez les aventures d’un collégien atypique qui se trouve confronté aux mêmes problèmes et aux mêmes bonheurs que tout élève de son âge. Avec ses joies, son courage, sa force, ses difficultés souvent invisibles pour les autres, Raf nous prouve que malgré sa différence il est comme les autres.

Mon avis :

Si vous me connaissez, vous savez que j’apprécie énormément les livres de Yaël Hassan. Alors, quand j’ai appris qu’elle allait faire paraitre une série aux éditions Tom Pousse, dans la toute nouvelle collection « AdoDys », j’ai sauté de joie !

Rafaël, c’est le personnage principal de cette série. C’est un adolescent comme les autres, plus ou moins : il est dyspraxique et TDAH, ce qui lui rend le quotidien plus difficile !

La rentrée en sixième, il l’aborde avec une certaine inquiétude. Mais, heureusement, son meilleur ami Alex sera là. Il va aussi se lier d’amitié avec Shaïna, une jeune fille débordante d’énergie et pleine d’empathie. Grâce à eux, l’année de sixième s’annonce plutôt bien, jusqu’à ce premier cours avec la prof d’arts plastiques, Madame Corentin. Cette dernière avait déjà pris en grippe la sœur d’Alex, Alice, et compte bien en faire autant avec Alex…

C’est un roman qui se lit d’une traite. Il est à la fois plaisant, bien écrit, et aussi réaliste. L’histoire plaira autant aux enfants Dys (d’autant plus que la mise en page et la façon de raconter les histoires ont été prévues pour eux) qu’aux autres.

AdoDys, qu’est-ce que c’est ?

Créée dans une démarche inclusive, AdoDys est une nouvelle collection de romans pour tous répondant aux besoins des lecteurs en difficulté et des lecteurs Dys. Des livres avec une mise en page spécialement conçue pour un meilleur confort de lecture. Des textes inédits écrits par des auteurs connus de la littérature jeunesse. Des romans qui traitent de thèmes concernant tous les adolescents dans différents genres. Des histoires dans lesquelles un ou plusieurs personnages sont porteurs d’un trouble (DYS, TDAH, TSA, HP…) ou bien d’un handicap afin que les lecteurs dans une situation identique puissent se reconnaître. L’envie de montrer aux adolescents porteurs de troubles ou de handicaps qu’ils sont eux aussi des héros du quotidien, qu’ils ont du talent et que leur différence cesse d’être perçue comme une faiblesse.

Vous pouvez en feuilleter un extrait sur le site des éditions Tom Pousse !

La cure, Cécile David-Weill

Christine, chef et chroniqueuse gastronomique, décide d’aller perdre du poids dans une clinique au sud de l’Espagne. Sur place, elle rencontre trois femmes et un homme. Leurs destins vont s’entrelacer et les événements s’enchaîner, nous entraînant au cœur d’un centre de remise en forme, pour y découvrir dans les moindres détails, souvent hilarants, le déroulement d’une cure. Mais ce huis clos met aussi en scène le théâtre de la vie, avec les secrets et les tourments des acteurs, décrits, loin de tout conformisme, avec autant de sensibilité que d’acuité psychologique. Il offre un regard de femme sur les femmes, l’amitié féminine, leur rapport au poids, au couple, à l’ambition professionnelle, à la sexualité et au formatage social auquel elles sont soumises. Sous le vernis d’une comédie sociale légère, aux personnages hauts en couleur, un roman inspirant plein de rebondissements.

Mon avis :

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Christine, Brigitte, Agnès, Marthe et Guy ne semblent pas avoir grand chose en commun. Pourtant, leurs destins s’entrelacent lors de la cure minceur à laquelle ils participent. Du côté des femmes, Christine est chroniqueuse gastronomique à la télévision, Brigitte ne se promène jamais dans son chien – même là où c’est interdit – Agnès est médium et, enfin, Marthe est la doyenne de ce groupe. Sa particularité ? Elle est plusieurs fois veuve… Du côté des hommes, nous avons Guy, un soixantenaire sexy, avenant mais aussi inquiétant. Il n’y a que dans une cure où des profils aussi différents peuvent se rencontrer et se confier sur des sujets parfois utiles, mais d’autres fois bien plus profonds !

Il est évidemment question du poids et du regard qui est porté dessus, mais le roman propose une réflexion plus large sur la femme, le corps, la sexualité, l’amitié et la société. Mais ce n’est pas tout. En filigrane, nous découvrons aussi que ces personnages, qui semblent être monsieur et madame Tout le Monde, ont eu aussi leurs secrets… et les masques vont tomber !

La cure représente un théâtre de la vie. Comédie, critique des diktats de la minceur, une chose est sûre : ce livre se dévore et donne le sourire.

Cécile David-Weill est romancière. Elle est l’auteure de BéguinFemme deLes PrétendantsChroniques de New York publiés chez Grasset et de Parents sous influence. Est-on condamné à reproduire l’éducation de ses parents ? (2016) aux Éditions Odile Jacob.

L’enfant du volcan, Léo et Ghyslène Marin

Saint-Avre, village de la Creuse vidé par l’exode rural. Le château, devenu un orphelinat, vient d’accueillir des enfants d’ailleurs, dont Mila, une petite Réunionnaise, arrachée à son île et à sa famille. La fillette trouve auprès d’Ernestine et d’Hector, les épiciers du village, un peu de réconfort. Or, l’attachement profond qui se crée entre ce couple sans enfant mais débordant d’amour et cette gamine livrée à la solitude et au racisme semble contrarier les autorités administratives…

Avec son fils Léo, Ghyslène Marin, puisant aux sources de son propre passé, signe un roman où la fiction se mêle à l’histoire. Au-delà de la grande sensibilité avec laquelle il décrit le lien qui se crée entre des êtres blessés, L’Enfant du volcan donne chair à cet invraisemblable drame vécu par des milliers d’enfants déplacés entre 1962 et 1984 vers des communes dépeuplées de la métropole, dans une totale indifférence.

Mon avis :

Le roman commence par l’enterrement d’une des demoiselles qui tenait l’orphelinat. A son retour, Ernestine presse le pas : son mari, Hector, est très malade. Ernestine déroule alors ses souvenirs : sa rencontre avec Hector, ce jeune homme qu’elle refusait tout d’abord d’épouser et qui était considéré comme fou (on le surnommait « le Demeuré »), mais aussi leur rencontre avec Mila, cette petite au caractère bien trempé qui cachait surtout une grande souffrance.

Mila fait partie des enfants qui ont été amenées au château de Saint-Avre, un lieu soi-disant créé pour accueillir des enfants malades. Or, ils sont le plus souvent en excellente santé et ont été dupés. Ils ont été arrachés à leur famille en faisant croire à ces derniers que les enfants seraient plus heureux en France. Ces enfants coupent tout contact avec leurs parents d’origine, jusqu’à l’oubli…

Ernestine et Hector, les épiciers du village, se sont rapidement attachés à Mila, et inversement. Ils font partie de ces quelques habitants qui ne regardent pas d’un mauvais œil l’arrivée de ces enfants en pleine santé mais parfois jugés trop turbulents. La petite fille venait souvent chez eux, l’endroit lui plaisait bien plus que l’orphelinat et le lien qui s’est crée entre ces trois personnages est devenu extrêmement fort, au point que le couple a demandé à l’administration française d’adopter Mila… une demande qui n’a pas plu.

Ghyslène Marin est une de ces « enfants de la Creuse », une enfant qui a été exilée en France par l’Etat, entre 1962 et 1984 comme des milliers d’autres, afin de repeupler les régions vidées par l’exode rural. Mêlant la réalité et la fiction, Léo et Ghyslène Marin nous offrent un roman important et bourré d’émotions.

Le roman a été publié le 02 février aux éditions Albin Michel !

Regarde le vent, Marie-Virginie Dru

Au lendemain de la mort de sa grand-mère, tandis qu’elle feuillette de vieux albums de famille, Camille se met en tête de retracer la lignée de ses aïeules, des femmes libres et extravagantes, « toujours sur leur trente et un, élégantes, coquettes, bavardes, indisciplinées, des gigolettes qui se balançaient en dévoilant leurs genoux et en profitant de la douceur du jour ».

Chaque nuit, au fil de sa plume, elle puise son inspiration dans ce passé triste et joyeux, exhume des secrets bien gardés et fait revivre quatre générations d’amoureuses qui n’ont pas hésité à braver les interdits de leur temps.

Mais c’est compter sans son époux, qui ne supporte pas de voir sa femme écrire et s’épanouir…

Avec l’écriture tendre et veloutée qui a séduit les lecteurs d’Aya, Marie-Virginie Dru dévoile les plaisirs et les blessures de l’amour en ressuscitant une dynastie de femmes au destin romanesque.

Mon avis :

Oui, je commence tardivement les chroniques sur le blog cette année… pourtant, je lis toujours ! Mais le temps me manquait. En tout cas, je commence 2023 avec un très bon second roman écrit par Marie-Virginie Dru : Regarde le vent.

Grâce à Camille, nous sommes immergés dans un passé où les femmes d’une même famille partagent toutes le même secret : elles ont connu l’amour, le véritable amour, celui qui ne s’oublie jamais. Malgré les contraintes liées aux époques, elles veulent être libres.

Camille prend beaucoup de plaisir à retracer l’histoire de ces femmes qui font ce qu’elle est aujourd’hui. Plus qu’un plaisir, c’est même devenu un besoin, une échappatoire. Une seule crainte pour elle : que son mari découvre son manuscrit et qu’il se mette dans une de ces colères dont elle ne sort pas indemne. Et ce sera le cas : son mari découvrira le roman, mais il semble plus intéressé qu’elle ne pouvait l’imaginer… Pourquoi ? Que cache cet intérêt ?

J’ai beaucoup aimé ce roman. L’histoire est immersive, l’écriture fluide et prenante. Il s’en dégage une certaine douceur malgré la force des sujets. J’ai particulièrement aimé le va-et-vient entre les époques, et le comportement du mari, un pervers narcissique imprévisible.

A découvrir sur le site des éditions Albin Michel !

[Dès 10 ans / bilingue] Mimi l’inventrice, Marine Cabidoche, Keren Eisenzweig

Mimi et son père, un inventeur français sans le sou, vivent dans un village aux États-Unis au tournant du siècle. Mimi rêve de devenir une grande inventrice, elle aussi, et en attendant, elle passe tout son temps à fabriquer toutes sortes de petits engins. Mais l’argent manque, même si Mimi, qui s’occupe de leur petit ménage, fait de son mieux pour cacher leurs difficultés à son père. Puis, un jour, leurs problèmes semblent résolus : le père de Mimi a inventé une machine tellement incroyable qu’une firme d’investisseurs a décidé de l’acheter. Mais tout à coup survient un drame : l’atelier de son père est incendié et l’invention… volée ! En enquêtant sur ce vol, Mimi découvre peu à peu les secrets que cache son village à l’air si paisible… Qui donc aurait pu voler l’invention de son père… et, surtout, pourquoi ?

Mon avis :

C’est le premier livre que je lis des éditions Chattycat, et je suis séduite.

Ce roman a deux intérêts :

  • une histoire prenante, pleine de péripéties, avec des personnages attachants
  • C’est un roman en deux langues : principalement en français, mais régulièrement le français laisse place à l’anglais.

L’histoire :

Mimi vit seule avec son père, un inventeur. Ce dernier est un peu dans sa bulle et c’est Mimi qui gère le quotidien, y compris les dépenses. Malheureusement, l’argent vient à manquer.

Un jour, le père de Mimi est fou de joie : il a inventé une machine tellement extraordinaire qu’une firme d’investisseurs a décidé de l’acheter. Finis les problèmes d’argent ! Il n’y a qu’une petite ombre au tableau : avant de présenter sa machine aux investisseurs, il lui manque une petite pièce. Mimi s’en occupe et se rend chez le marchand. Pas de chance pour elle ce dernier est fermé et refuse d’ouvrir à la jeune fille, même quand elle lui explique la raison de sa venue… Elle croise alors le fils d’un autre inventeur. Il lui propose de venir chez lui récupérer la pièce en question : son père en a plusieurs. Elle se méfie (leurs pères ne sont pas en bon terme), mais finit par accepter. Malheureusement, quand elle rentre chez elle, une catastrophe s’est produite : l’atelier de son père a pris feu et son invention a été volée. Mimi décide alors de ne pas se laisser abattre et de tout faire pour découvrir ce qui s’est passé !

La double langue :

L’histoire peut se lire à partir de dix ans. Les passages en anglais sont faciles à comprendre, même si tous les mots ne sont pas connus des enfants. Pourquoi ? Parce que le contexte est suffisant. Ainsi l’enfant enrichit son vocabulaire sans s’en rendre compte, et le passage d’une langue à l’autre se fait de plus en plus facilement.

Il sera parfait sous le sapin !

[Activités] Mes premières expériences scientifiques, Usborne

Comment dévier un filet d’eau à l’aide d’une règle ? Pourquoi l’herbe est-elle verte ? Comment fonctionnent les machines ? Que se passe-t-il si on plonge des raisins secs dans une boisson gazeuse ? Pourquoi les phoques ne gèlent-ils pas dans les eaux glacées ? Comment faire flotter un trombone ? Au fil des expériences à réaliser, les enfants trouveront la réponse à de nombreuses questions dans ce livre fascinant et apprendront à raisonner de manière scientifique.

Mon avis :

Voici un livre bien sympa pour les petits curieux ! Il se présente comme un labo de science et propose aux enfants de penser à la manière des scientifiques !

Les expériences proposées sont nombreuses :

Il y a du choix, non ? 😉

Le point fort de ce livre, outre le nombre d’expériences possibles, c’est qu’on n’a pas besoin d’équipement spécifique : il suffit d’utiliser les objets du quotidien (des récipients de type verre, bol…., du bicarbonate de soude, du jus de citron, de l’eau, des feuilles…).

Enfin, elles sont toutes accessibles, et faciles à comprendre !

Mes premières expériences scientifiques est paru aux éditions Usborne !