L’insigne du boiteux, Thierry Berlanda

Quatrième de couverture :
Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?
Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…
Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une descente vertigineuse au fin fond de la folie meurtrière. Certaines figures cauchemardesques prennent vie dans notre réel. Le Prince est de celles-là. Gageons que cette créature qui se nourrit de nos peurs hantera longtemps nos mémoires.
Thierry Berlanda est écrivain, philosophe, auteur-compositeur et conférencier. Ses romans explorent des genres très différents. L’Insigne du Boiteux est le premier qui paraît aux éditions La Bourdonnaye.

Mon avis :
 Jeanne est une maman d’un enfant de 7 ans. Elle retrouve avec surprise son ancien professeur d’histoire médiévale, Bareuil. Ce dernier l’a contactée afin qu’elle apporte son aide lors d’une enquête policière. Rapidement, elle doit faire face à l’horreur, quand le professeur lui présente le premier cadavre, celui de Catherine Revermont :« les organes crevés de l’abdomen se déroulent par terre, et la peau, découpée en lanières, excepté celle de la plante des pieds, laisse déborder des muscles lacérés. Dans cette boue mélangée au tissu de la chemise de nuit, on ne reconnait ni le sexe, ni l’âge, ni rien de ce qui avait été la jolie trentenaire de la photo sur la cheminée. La tête seule, bien qu’on n’y repère plus de visage, est encore identifiable, dérivant parmi les restes ensanglantés, boule rouge aux dents largement découvertes » : il s’agirait d’un crime rituel, le second en quelques semaines. L’arme serait pourvue d’une longue lame très tranchante. Non loin de la femme, le  petit garçon est hissé en hauteur, tenu assis grâce à une ceinture afin qu’il puisse assister au déchaînement du meurtrier sur sa mère, ce qui aurait provoqué sa mort. Dans la pièce, ils retrouvent une pièce : l’insigne du boiteux, une pièce d’orfèvrerie persane, dédié à un certain « Prince de l’Ouest ». Rapidement Jeanne est contactée par un homme qui dit vouloir l’aider à arrêter le meurtrier. Elle se rend alors au rendez-vous, accompagnée par une dizaine de policiers en planque,  mais rien ne se passera comme prévu.

C’est un livre qui se lit rapidement. J’ai apprécié l’histoire dans l’ensemble. Au début,  j’ai trouvé les premiers portraits du prince plutôt simplistes et peu intéressants, je n’ai pas accroché avec le personnage, mais c’est la seconde histoire, celle de Jeanne, du professeur et des policiers qui m’a gardée en haleine, et heureusement, puisque j’ai vraiment aimé la suite.

A découvrir !

3 commentaires sur « L’insigne du boiteux, Thierry Berlanda »

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