[5/6 ans] Le petit chat de l’opéra, Nathalie Dargent et Colonel Moutarde.

Le blog se réveille cet été avec la présentation de ces deux petits romans adorables parus aux éditions Nathan !

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Nathalie Dargent et Colonel Moutarde signent une nouvelle série,  Le petit chat de l’Opéra, qui ravira les amatrices / amateurs de danse, et de chats ! Les textes ainsi que les situations sont humoristiques (notamment quand Tutu le chat pense qu’on parle de lui quand Chloé et ses copines parlent de leur tutu de danse), et les illustrations douces et réussies.

  1. Le sorcier des coulisses

Tutu est le chat de Chloé, danseuse à l’Opéra national de Paris.
Aujourd’hui, Tutu et Strap sont bien décidés à assister à leur premier ballet. Ils explorent les couloirs du Palais Garnier à la recherche de la scène, quand soudain… un monstre effrayant apparait !

2.  Saut de chat !

Tutu, le chaton de Chloé, est catastrophé : sa maîtresse l’a oublié dans la loge en partant en répétition !
Tutu persuade Strap, son camarade chien, de l’accompagner. Entre l’escapade sur les toits de l’Opéra et la tentation d’un sandwich… les bêtises de ce duo ne sont jamais très loin et la répétition des quatre petits cygnes s’annonce mouvementée !

Nous avons hâte de découvrir le prochain !

 

 

 

[7 ans] Sauve la planète ! Gaël Aymon et Elodie Durand

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Depuis qu’Oscar a reçu un livre sur l’écologie, il s’est mis en tête de changer ses habitudes et celles de ses amis. Au fond, il a raison, mais il en devient pénible…
Avec l’aide de Ness et de toute la bande, il va réfléchir à une action pour sauver la planète, sans se mettre tout le monde à dos !

Mon avis :

Quel plaisir de retrouver les enfants de cette chouette série « Les grandes années » !

Oskar a changé. Il a commencé par ne plus vouloir manger de pâte à tartiner,  puisque « c’est plein d’huile de palme qui fait disparaitre les forêts où vivent les orangs-outangs », puis il éteint la lumière  dans la chambre de Ness, et regarde avec attention la température dans la chambre de son amie, sous son œil agacé.

Il faut dire que depuis qu’il a ouvert le livre « Planète en danger », offert par sa tante, Oscar se sent responsable du sort de la planète, et aimerait que les autres en fassent autant. Si son désir est louable, et que ses amis finiront par l’aider, ils ne s’y prendront pas nécessairement de la meilleure façon… En plus, Oskar n’est pas un exemple de gentillesse et son ton moralisateur ne plaira pas à tout le monde. 

J’ai beaucoup aimé ce livre, qui a le mérite de parler de l’écologie aux enfants, et de leur rappeler, voire apprendre, qu’on doit prendre soin de la planète. J’aime aussi l’idée que les enfants souhaitent montrer le bon exemple à leurs parents.

A la fin du livre on peut trouver l’histoire qui a gagné le concours « Plumes en herbe » : il s’agissait pour les élèves d’écrire une histoire à partir de la première partie de Gaël Aymon : on peut dire qu’il y a de la grain d’auteur !

A retrouver sur le site des éditions Nathan !

[Jeunesse] La toute petite librairie, Adeline Ruel, Antoine Brivet

 

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Présentation de l’éditeur :

Augustin n’aime pas lire, mais alors vraiment pas ! Quand la nouvelle maîtresse de CM2 demande à la classe d’inventer une histoire, le garçon est dépité. Mais qui est réellement cette madame Pandora ? Une dangereuse sorcière ? Un monstre dévoreur… d’enfants ? Et que cherche-t-elle en essayant désespérément pénétrer dans la toute petite librairie tenue par la mère d’Augustin ? Le garçon et ses amis vont être entrainés dans une aventure qui dépassera tout ce qu’ils pouvaient imaginer !

• La collection  » Premiers romans  » : illustrés en couleurs avec une grille adaptée à chaque niveau, pour accompagner les progrès et les envies de lecture des enfants.
• Une aventure emprunte de magie qui ne manquera pas de susciter l’envie de pousser la porte des librairies. Un texte dédié à la magie des histoires avec un grand  » H  » et de l’imagination.

Mon avis :

Voici un chouette roman que j’ai beaucoup aimé, et que j’aurais adoré gamine.

La rentrée en CM2 s’annonce agitée ! L’enseignante que les élèves pensaient avoir est remplacée par madame Pandora qui fait une arrivée remarquée : elle est en retard, et un orage gronde quand elle approche.

« Et effectivement, au milieu des grondements de l’orage qui se rapprochait, les enfants entendirent des pas rapides sur le gravier de la cour. Une jeune femme à la chevelure flamboyante apparut soudainement sous un grand parapluie gris ruisselant. »

Elle est belle et impressionne, mais quelque chose d’étrange apparait dans son regard :

« Fred crut discerner une surprenante lueur dans ses yeux verts. Le temps d’un clignement d’œil, la pupille de la maîtresse avait pris la forme de celle d’un serpent. »

Rien de très rassurant !

Madame Pandora aime la lecture. On peut même dire qu’elle la dévore et s’en délecte. Elle veut faire travailler aux élèves leur « succulente imagination » .

Augustin n’est pas motivé : il n’aime pas lire, malgré une mère libraire. Une mère qui travaille d’ailleurs énormément dans sa librairie, au point parfois de s’absenter le soir : pour le petit garçon, c’est parce que sa mère ne peut se passer de ses « livres chéris ».

Mais pourquoi la nouvelle maitresse veut se rendre dans la librairie ? Pourquoi essaie-t-elle d’ouvrir la porte alors qu’elle est fermée ? Cet éclair bleu, l’ont-ils rêvé ? Et pourquoi ne ressemble-t-elle pas au portrait décrit par le père d’Alice, qui a rencontré la maitresse lors d’une réunion ?

Vous aurez toutes les réponses à ces questions en lisant le roman 🙂

Les thèmes : l’imagination, l’entraide, l’amitié. A dévorer dès 8 ans !

La toute petite librairie est paru aux éditions Gulf Stream !

 

 

 

 

 

[Jeunesse] Les héros de la mythologie

Aujourd’hui, quelques mots sur la collection « Premiers romans » de Belin, qui nous plonge avec ces deux titres au cœur de la mythologie.

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Dans un monde peuplé de dieux et de monstrueuses créatures, héros et héroïnes affrontent bien des périls. Assistez au combat d’Ulysse contre Polyphème, le cyclope. Tremblez avec Ariane pour aider les Athéniens livrés au terrible Minotaure. Puis suivez les drolatiques mésaventures du roi Midas. 

Ce livre rassemble trois histoires :

  • Ulysse, le cyclope et le maître des vents
  • Le Fil d’Ariane et le Minotaure
  • Le roi Midas au toucher d’or et aux oreilles d’âne

Mais, on y trouve aussi des petits trésors qui raviront les lecteurs :

  • 1 jaquette qui se transforme en poster avec au verso les portraits des personnages et au recto une grande frise de l’antiquité
  • 4 cartes pour faire le plein d’infos : les fiches « Topo des héros » et « Dico de la mythologie »
  • 2 cartes activités : Le « Quiz des dieux » et 1 pas à pas pour faire son costume d’Ulysse ou d’Ariane
  • 2 jolis marque-pages.

 
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De sa naissance à sa montée au firmament, voici la fabuleuse destinée de Pégase, le cheval ailé.

C’est du sang de la terrifiante Méduse que naît Pégase, le cheval aux ailes d’une blancheur sans pareil. Il décide de se mettre au service de Zeus et rejoint les écuries divines de l’Olympe. Mais un jour, le téméraire prince Bellérophon parvient à dompter le fougueux animal, dont les exploits ont bercé son enfance. Une complicité lie aussitôt le cavalier et sa monture. Ensemble, ils relèvent de périlleux défis. Même la redoutable Chimère ne leur résiste pas. Que de succès… qui montent à la tête du prince Bellérophon jusqu’à déclencher la colère de Zeus. Pégase pardonnera-t-il cette offense à son maître ?

Deux titres qui feront le plaisir des lecteurs qui dévore leurs premiers romans !

Aux éditions Belin.

Treize, Aurore Bègue

Aurore Bègue - Treize.

Présentation :

Alice a treize ans. Elle part en vacances avec ses parents et sa sœur Marie, son aînée de trois ans. Sur la côte d’azur écrasée de soleil, la famille retrouve un couple d’amis des parents. Durant cet été, Alice voit Marie changer. Les trois ans qui les séparent lui semblent de plus en plus infranchissables. Sa sœur s’éloigne. Elle observe aussi avec de plus en plus de réalisme le couple que forment ses parents : une mère psychologiquement fragile, instable et un père qui surjoue le bonheur familial pour prétendre que tout est normal.
On est jamais aussi lucide qu’à treize ans. Alice comprendra avant tout le monde le drame qui se noue durant ces vacances et qui marquera toute sa vie. Un premier roman fort et émouvant sur l’adolescence, la découverte de la séduction et des faux-semblants.

Mon avis :

Une mère, un père, deux enfants. La famille part quelques semaines au bord de la méditerranée. Une histoire qui pourrait être banale, mais qui ne le sera pas.

Treize, c’est l’âge d’Alice. Ce moment de l’adolescence où on commence à mieux comprendre ce qui se passe autour de nous, à se poser des questions mais aussi cette étape difficile pendant laquelle le corps se transforme.

Alice observe : le couple que forment ses parents se délite, Marie, sa sœur, s’éloigne de plus en plus d’elle à l’aube de l’entrée au lycée, Paul, l’ami de son père provoque en elle des émotions surprenantes.

Treize est le premier roman d’Aurore Bègue. Je suis agréablement surprise par la finesse de sa plume, et l’intensité qui se dégage de son roman. Rapidement je me suis retrouvée dans l’univers d’Alice, auprès d’eux, au bord de la mer. Je n’ai pas dévoré ce livre, qui m’a pourtant énormément plu, vous l’aurez compris. J’ai mis une semaine à le lire, le reposant, chaque soir, réfléchissant sur les pages que je venais de lire. Et quelle hâte je ressentais le lendemain à l’idée de le retrouver !

Un roman qui se savoure, à découvrir !

 

(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire, Stéphanie Pélerin

(Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire

Quatrième de couverture :

Quand Ivana se fait larguer comme une vieille chaussette par Baptiste, après huit ans d’amour, il ne lui reste plus que ses kilos et ses rides à compter. Pas facile de se retrouver sur le marché des célibataires à la trentaine, quand, pour couronner le tout, on manque de confiance en soi.
Tentant d’ignorer son chagrin, elle décide de reprendre sa vie (et son corps) en main et s’inscrit sur « Be my boy », célèbre site de rencontres. Si l’offre est alléchante, les produits sont souvent de second choix, voire des retours de marchandise… Heureusement, il reste les amies et le bon vin.
À travers des expériences étonnantes, Ivana doit réapprendre à prendre soin d’elle. Mais rien ne sert de courir… il suffit juste d’être au bon endroit, au bon moment.

Un orteil dans la quarantaine, professeur de français en banlieue, Stéphanie Pélerin exerce un métier qui lui demande souvent autant de poigne et de tact que celui de dresseur de fauve. Depuis décembre 2008, elle tient un blog aussi éclectique qu’elle : des albums pour enfants aux romans épicés en passant par la BD, elle dévore tout ce qui se lit. Presque (jeune), presque (jolie), (de nouveau) célibataire est son premier roman.

Mon avis :

Gros coup de cœur pour ce livre, qui est un premier roman.

L’histoire d’Ivana n’a rien d’extraordinaire : la trentaine, larguée par son conjoint, elle se retrouve seule chez elle  avec une confiance en elle sérieusement ébranlée.

Moisir au fond de son canapé ? Ce n’est pas pour elle. Ivana décide de prendre les choses en main, et cela passe par différentes inscriptions : sur le site de rencontres « Be my boy », une autre dans une salle de sport, et une dernière sur un site de régime.

Le personnage d’Ivana est attachant. Elle est sensible, tendre, veut croquer la vie à pleines dents et a un certain caractère. Comme toutes les femmes (je pense !) elle est souvent en proie aux doutes, mais ils ne l’empêchent pas d’avancer : elle doit aller de l’avant ! Et ce n’est pas sa meilleure amie qui lui dira le contraire.

Une histoire aux apparences légères mais derrière lesquelles se cachent des réflexions plus profondes : comment vivre seule à l’âge de 30 ans ? comment réussir à s’accepter avec un corps qu’on ne reconnait pas ? que peut-on dire ou ne pas dire, même à ses amies, quand il s’agit de sexe ? jusqu’où peut-on aller sans risquer le jugement de l’autre ? Et c’est vraiment ça, je trouve, la force de ce livre.

Stéphanie Pélerin ne s’est pas contentée d’une simple caricature de la femme célibataire trentenaire, elle est allée plus loin, donnant une vraie vie à ce personnage (on s’imagine parfaitement la croiser un jour au détour d’une rue parisienne ou niçoise !) et en poussant à la réflexion. Un livre dans lequel beaucoup de femmes devraient se reconnaitre, ou y voir une de leur connaissance.

Ajoutez à tout ça une bonne dose d’humour, une écriture fluide et agréable, et vous obtenez un livre rafraichissant qui sent bon l’été. Et ça tombe bien, car le livre sort demain (mercredi 15 juin) !

Retrouvez (Presque) jeune, (presque) jolie, (de nouveau) célibataire sur le site des éditions Mazarine, et l’auteure sur sa page Facebook !

Un merci de trop, Carène Ponte

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Présentation :

S’il fallait décrire Juliette en un seul mot, transparente serait sans nul doute le bon. Oui, c’est ça, transparente. Depuis qu’elle est toute petite Juliette a toujours fait ce que l’on attendait d’elle. Pour ne pas déplaire, pour ne pas décevoir. Mettant de côté ses rêves et celle qu’elle est vraiment. Résultat, à 30 ans, elle mène une vie sans relief et ennuyeuse au possible. Une vie dans laquelle choisir entre lasagne et sushi est un événement. Pourtant, elle se sent de plus en plus à l’étroit dans cette vie, dans cette peau. Elle a envie de crier qu’elle n’est pas cette fille sans personnalité. Elle a envie d’aborder celui qu’elle croise tous les jours dans son immeuble. Pour lui dire qu’il lui plait. Et par dessus tout, elle a envie d’enfin réaliser son rêve, celui de devenir écrivain. Il n’est jamais trop tard pour devenir soi. C’est ce que va découvrir Juliette au détour d’un merci, un merci de trop. Même si elle est loin d’imaginer ce qui va en découler !

Mon avis :

Voici un livre que j’avais hâte de lire. Le nom de Carène Ponte vous dit peut-être déjà quelque chose : auteure du blog Des mots et moi, lauréate de différents concours dont le prix Ecrire au féminin (encore lui !) ou un concours sur Librinova.

Juliette est une fille gentille, trop gentille. Elle mène une vie tout ce qu’il  y a de plus banal, cherchant à se conformer au maximum à ce qu’on veut qu’elle soit, sans faire de vague. Jusqu’à ce qu’elle craque au boulot : elle démissionne et se donne pour mission de réussir à écrire un livre en trois mois. Mais, la vie réserve des surprises et certaines rencontres (passées ou à venir) vont bouleverser son existence trop lisse.

J’ai lu ce livre en deux jours. L’histoire est fraîche, plaisante, très agréable à lire. Je connaissais déjà la plume de l’auteure car je la suis depuis quelques année maintenant, et je suis ravie de voir que son style écriture s’affirme.

Les rebondissements sont nombreux, les coïncidences crédibles. On suit avec plaisir le parcours de l’héroïne, cette femme ordinaire, qui nous ressemble.

Un premier roman très sympathique, drôle, qui arrive à point nommé pour l’été !

 

 

Fermez les yeux, C.J. Cooper

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Déterminée à combattre sa phobie de l’avion pour obtenir le poste dont elle rêve, Sara décide de recourir à l’hypnose, et rencontre le fascinant docteur Stephen Devane. Au fil des séances, la jeune femme est victime d’hallucinations chaque fois plus terrifiantes…D’où viennent-elles ?
Face aux terribles découverte auxquelles elle est confrontée et grâce à l’aide de Stephen, Sara va se lancer dans une quête d’identité effrénée, à ses risques et périls.

Dans ce thriller choral d’une maîtrise absolue, mêlant à la perfection effroi et tension, C.J. Cooper explore la complexité d’une relation perverse entre un médecin et sa patiente jusqu’à la révélation finale, totalement inattendue.

Fermez les yeux si jamais vous avez besoin de reprendre votre souffle…

Mon avis :

Attention, coup de cœur !

Sara aime beaucoup son travail. Un de ses collègues prenant bientôt sa retraite, elle pourrait gravir les échelons en occupant ce nouveau poste. Seulement, il lui faudrait prendre l’avion, chose qu’elle refuse obstinément, inventant à chaque fois à la dernière minute un imprévu. Et pour cause, Sara est une jeune femme souffre d’aérodromophobie (il vient de loin celui-là !) : elle a une peur panique des avions.

Alors, un jour, elle se décide à aller voir Stephen Devane, un docteur spécialisé dans l’hypnose, autant réputé pour son talent que pour son visage craquant. Chose amusante, Stephen est le frère de Tim, le futur époux de Charlotte, la soeur de Sara. Dès la première rencontre, quelque chose se passe entre le médecin et sa patiente, comme si quelque chose s’était aussitôt lié entre eux :

« Le plus extraordinaire, c’est que j’ai tout de suite eu l’impression d’aller mieux. Une seule rencontre avait suffit pour que je reprenne confiance. Je suppose que j’étais exaltée à la perspective de m’attaquer concrètement au problème. J’ai été obligée d’attendre un semaine avant d’obtenir un deuxième rendez-vous et le début d’un véritable travail. J’avais hâte de m’y mettre. Et de revoir Stephen, aussi. » nous confie Sara.

Quant à Stephen, on retrouve un peu plus loin ses premières impressions :

« J’ai beaucoup pensé à vous, après votre départ. J’ai imaginé les conversations que nous aurions. Planifié la suite. La façon dont je vous évaluerais. La retenue que j’observerais avant d’agir, une fois que je me serais assurée que vous étiez dotée des qualités indispensables. Pour autant, il me semble que j’ai immédiatement su que je ne serais pas capable de me réfréner, quelles qu’en soient les conséquences. »

On comprend aussi rapidement que quelque chose s’est passé entre eux, sans savoir exactement quoi : évidemment on le découvre au fur et à mesure qu’on tourne les pages, et c’est tout-à-fait surprenant (et étrangement génial je trouve mais là, si vous avez lu le livre, vous allez me prendre pour une fille psychopathe !).

L’histoire est donc un point fort de ce livre, mais, il n’est pas le seul. L’autre prouesse concerne la narration de cette histoire. Ce sont différents protagonistes de cette affaire qui nous la racontent. Ils répondent aux questions d’un journaliste qui enregistre les conversations, Sara pense que ça l’aidera à comprendre toute l’histoire. C’est ainsi que nous avons un véritable roman polyphonique, qui nous permet de découvrir cette histoire sous différents points de vue : celui évidemment de Sara, mais aussi de Charlotte, sa soeur et de son futur époux Tim, même s’il a été un peu réticent au début, Nick, son ancien petit ami, Caroline, une amie, Félicity et Julian, des collègues de travail, ou encore Sandra, la secrétaire de Stephen. La voix de Stephen se glisse aussi dans ce mélange, ce qui rend l’ensemble encore plus saisissant. Et que dire de la fin : saisissante.

Vous l’aurez compris, ce thriller est un bijou de premier roman, une tombée fracassante et déroutante dans l’univers de la manipulation

Format papier : 15.90 €
E-book : 10.99 €
Parution:  10/02/2016

Format : 130 x 200 mm
Nombre de pages : 448
EAN : 9782253107743

En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut

En attendant Bojangles par Bourdeaut

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

Mon avis :

Encore une belle découverte, aux éditions Finitude (que je ne connaissais pas, d’ailleurs). L’histoire est plutôt originale, voire loufoque : une couple qui n’arrête pas de danser (surtout sur l’air de Mr Bojangles, de Nina Simone) pouvant même en oublier de préparer le repas, des personnes constamment invitées, une fête qui semble toujours durer, à laquelle Superfétatoire (prénom donné car elle ne sert à rien), l’oiseau (une grue de Numidie), ne manque pas de participer. Elle, elle change de prénom tous les jours, au gré des envies de son mari. Lui, il possède des garages. Ils ont un fils, qui apprendra à vivre au sein de cette étrange famille, mentant à la maison sur ce qu’il se passe à l’école, et inversement. Mais, cette douce folie va laisser place à quelque chose de plus difficile, de plus sombre. Il va falloir affronter la vraie vie au moment où la mère sera envoyée dans une clinique … Comment faire pour la retrouver ?

Je ne dois pas être la seule à trouver des airs de Boris Vian à cette histoire. Il y a un fabuleux mélange de gaieté et de tristesse, de folie et de raison. Un beau premier roman. Vivement les autres !

 

La grande interview d’un petit rien, Garance Terrere

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Présentation :

Pourquoi Rivette de Bellevue, la journaliste la plus connue de France, a-t-elle décidé d’interviewer Garance Terrere, mère de deux ados, divorcée, négociatrice en immobilier, dont la vie ressemble à celle de tous ces Français moyens ?
Garance va se prendre au jeu de cette interview, et aborder les thèmes de la vie, la société, l’amour, les hommes, l’éducation, la politique… sans détour, avec sincérité et réalisme.
« Pourquoi moi ! » demande Garance.
« Je vous le dirai mais enfin, Garance, vous devriez le savoir ! » a répondu Rivette.
Quelle évidence…

Garance écrit depuis sa tendre enfance. Comédienne, elle se tourne vers les métiers de l’art. Mariage, divorce, Garance se retrouve fonctionnaire, affronte la vie en maman solo, se bat, avance coûte que coûte ! Une seule évidence : vivre la vie, c’est avant tout la ressentir. La traverser par le monde sensible.
La Grande Interview d’un petit rien est un cri de révolte. Écoutez-moi ! Écoutez-nous, petits riens moteurs de vie ! Vous, moi… sans le « Pouvoir » sinon le pouvoir des mots.

Mon avis :

La grande interview d’un petit rien est le premier livre -publié – de Garance Terrere. Notre personnage principal, éponyme, est une femme commune : une maman divorcée, mère de deux enfants, qui travaille. Alors, pourquoi ces journalistes veulent-ils l’interviewer ? Qui est Garance Terrere ?

Cette question, on cherchera à la résoudre tout le temps de la lecture. Mais, cette interview est surtout un prétexte pour parler de différents sujets tout en nous dévoilant des parcelles de la vie de Garance Terrere, sans chercher à la rendre plus éclatante ou merveilleuse. Le tout, d’une façon touchante, sous une plume délicate et tendre, délicieusement optimiste. Vous l’aurez compris, j’ai aimé. Si quelques coquilles m’ont dérangée au début de la lecture, je les ai vite mises de côté pour me concentrer sur l’essentiel : le texte, et son cocktail d’émotions.

Parlons de ces coquilles : notre auteure est publiée aux éditions Persée … ici il n’y a pas de relecture, pas de précieux conseils pour nous aider à rendre le texte encore meilleur.Et on le sent. Mais le talent est indéniable, et j’aimerais tant que ce livre trouve un véritable éditeur. Je vous laisse lire ici l’avis de mon hibou préféré, qui s’est aussi laissé charmé.

Merci Garance !